Après des heures de suspens, le verdict est enfin tombé : Sebastian Vettel ne sera pas disqualifié du Grand Prix d'Azerbaïdjan ou suspendu pour la prochaine course pour son contact volontaire avec Lewis Hamilton. Le pilote allemand, qui s'est finalement excusé pour son geste, reste donc quatrième du dernier Grand Prix et leader du championnat.
Exception faite des sanctions déjà appliquées dimanche dernier (10 secondes de pénalité et 3 points en moins sur son permis), il n'a reçu aucune pénalité influant sur son championnat. En revanche, Vettel n'est pas resté impuni dans le sens que la FIA le condamne dans les prochains mois à participer à des travaux d'intérêt général en faveur de la sécurité, en association avec les différentes formules de promotion de la FIA.
Une fausse sanction avait circulé
Pour rappel, l'incident réétudié aujourd'hui avait pris place au dix-neuvième tour du Grand Prix, alors que la deuxième neutralisation touchait à sa fin. Hamilton avait à ce moment la possibilité d'imposer son propre rythme et a surpris Vettel dans son ralentissement. L'Allemand a touché son rival par l'arrière, avant de se mettre à sa hauteur et de le percuter volontairement. Vettel considérait que son rival avait fait un "brake test" pour le duper, d'où sa réponse. Les relevés télémétriques ont par la suite prouvé que l'Anglais avait imposé un rythme similaire à celui de la première neutralisation. Ce pourquoi Hamilton échappa à toute sanction, à l'inverse de Vettel.
A noter qu'il était un temps annoncé que Vettel était purement disqualifié du Grand Prix. Un faux document officiel avait en effet circulé sur les réseaux sociaux dans l'après-midi alors que la réunion n'était pas encore achevée. Ce qui dupa dans un premier temps certains fans et médias.