Bernie Ecclestone était présent dans les paddocks de Sotchi pour le Grand Prix de Russie. Il a pu évoquer le cas du Grand Prix de Malaisie qui disparaîtra en 2018. Il a évoqué également l'avenir de Singapour les rumeurs de rachat du tracé d'Interlagos au Brésil.

Les apparitions de l'ancien manitou de la F1 vont se faire rares ces prochains mois. Mais elles susciteront toujours l'attrait des médias. En effet, celui qui conserve un rôle de membre d'honneur dans le nouvel organigramme de Liberty Media, aime à distiller encore quelques informations concernant le futur de la Formule 1.

Bons baisers de Malaisie

La Malaisie ne manquera pas à la Formule 1, lorsque le pays hôte disparaîtra du calendrier en 2018. En effet son plus proche voisin qu'est la ville-état de Singapour semble avoir sécurisé son avenir. Ainsi la première course nocturne que fut le Grand Prix de Singapour restera au calendrier.
La Malaisie a accueilli la Formule 1 depuis 1999 et nous a offert quelques belles courses. Certaines l'ont été en partie par les conditions climatiques extrêmes de cette région du globe. La dernière édition du Grand Prix de Malaisie aura lieu en octobre, soit une année plus tôt qu'initialement prévue.

Quand on demande à Ecclestone si le départ de la Malaisie est un coup dur pour la Formule 1, il hoche la tête par la négative :
"Non, pas du tout, nous avons Singapour...". Il continue en ajoutant "si nous avions perdu Singapour, cela aurait été problématique, mais ce n'est pas le cas, donc c'est OK." "Singapour voulait arrêter, mais à présent la situation semble réglée...".

Quant à la rupture du contrat entre la Malaisie et la Formule 1, le promoteur du circuit de Sepang, Razlan Razali a déclaré :
"Qu'il y avait un manque de respect de la part de Ecclestone concernant des remarques faites à l'encontre du circuit". Pour sa part Bernie Ecclestone pense que le véritable problème du circuit est la rentabilité. Ils ne s'attendaient pas à un spectacle si difficile à promouvoir par rapport à la MotoGP. La Malaisie continuera d'accueillir les manches mondiales de la MotoGP qui offrent un meilleur spectacle que la Formule 1. Ecclestone pense que le spectacle vendu à la Malaisie n'est pas celui auquel ils espéraient. Le travail fourni par les écuries aujourd'hui pour améliorer le spectacle en piste va dans le bon sens.

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Non au Brésil et au Vietnam

Bernie Ecclestone nie les rumeurs de rachat du circuit d'Interlagos. Il y a eu des discussions entamées mais elles n'ont pas abouti. En revanche le circuit d'Interlagos détient un accord pour sauvegarder la piste jusqu'en 2020. Une situation totalement différente de Rio de Janeiro et le tracé de Jacarepagua qui a été détruit au profit des installations des Jeux Olympiques.

Des discussions ont eu lieu également avec le Vietnam pour la tenue d'un Grand Prix. Ecclestone n'a pas rencontré les instances du pays lorsque le projet fut évoqué car l'Asie possède déjà assez de Grand Prix.
Il ne pouvait y en avoir un nouveau, mais Bernie Ecclestone voulait éviter qu'on le taxe d'intérêts financiers avant de défendre la cause de la discipline.

Quant à Liberty Media, ils ont déjà critiqué la position des accords passés entre la direction sous Ecclestone et certains promoteurs. C'est le cas de l'Azerbaïdjan et le tracé de Bakou. Le coût d'exploitation du circuit paraît inapproprié pour la tenue de l'événement à long terme. Les nouveaux propriétaires de la F1 ont un nouveau défi de taille à relever, ramener la discipline aux États-Unis. Une bonne initiative selon Ecclestone, reste à savoir combien de courses et à quels endroits.