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En monoplace, et particulièrement la Formule 1, nous sommes tous à la recherche de la perle rare. Il y a les bons pilotes, et les pilotes d'exception qui transforment une saison d'apprentissage en baroud d'honneur ! Charles Leclerc est-il le prochain phénomène de la F1 ?

Ils ne sont pas nombreux les pilotes qui bousculent les hiérarchies et s'octroient rapidement les succès utiles à leur carrière. Ces pilotes-là qui semblent déjà être des Champions du Monde en devenir sans avoir glané les titres. Pour certains, c'est bien la prophétie qui se réalise, pour d'autres, ils ont été au mauvais endroit, au mauvais moment !

Charles Leclerc semble être l'un d'eux, un des pilotes qui attire l'attention permanente des médias. Ses performances lui servent d'étendard, la bonhomie qu'il dégage lui attire l'amour des spectateurs.

2005-2013, les promesses de Charles

Dès son plus jeune âge, Charles Leclerc fait des merveilles en karting. C'est en 2005 que sa carrière commence, il a du latent à revendre. Il s'adjuge les titres en championnat régional PACA deux années successives. Il se fait remarquer chez les minimes les années suivantes, finissant vice-champion. En 2009, il est le plus jeune à devenir Champion de France chez les cadets. En 2010 il est vice-champion de France KF3, 5ème en championnat du monde des moins de 18 ans. Il est le plus jeune à remporter le Monaco Kart Cup. En 2012 il remporte le WSK Euros Series face à des pilotes comme Max Verstappen.

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2014-2015 : Les débuts en monoplace

En 2014, Leclerc a terminé 2ème de la Formula Renault 2.0 ALPS, derrière Nick de Vries. Il est le meilleur rookie de la saison à 16 ans, il s'octroie 2 victoires et 7 podiums en 14 courses. En 2015 il intègre l'écurie néerlandais Van Amersfoort Racing pour le championnat de Formule 3 et termine 4ème de la saison. Il obtient 4 victoires et 13 podiums en 33 courses. Il inscrira 363.5 points face à ses deux coéquipiers Arjun Maini et Alessio Lorandi qui en totalisent à eux-deux 53. L'autre débutant de la catégorie était un certain Lance Stroll qui inscrivit 231 points.

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2016 : le sérieux du GP3

Il signe avec l'écurie ART Grand Prix, et va affronter ses adversaires sur les mêmes circuits que la Formule 1. Il apprivoise les pistes comme les pneus Pirelli. D'ailleurs, il réalisera ses premiers tests au volant d'une Formule 1, il a intégré la Ferrari Driver Academy en mars 2016. S'en suit l'obtention de sa Super Licence FIA et les premiers roulages lors des vendredi matin des Grand Prix de Formule 1. Au volant d'une Ferrari, puis des Haas Racing, il effectuera 4 séances en Grande-Bretagne, en Allemangne, en Hongrie et au Brésil. Quant à sa saison en GP3, il obtient 3 victoires soit une de moins qu'Alexander Albon, mais sa régularité lui permet d'être sacré en GP3 Series.

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2017 : la Formule 2

La GP2 Series a laissé place à la Formule 2, ce qui reste l'antichambre de la Formule 1. Encore faut-il qu'il y ait des baquets de disponibles en F1, ce dont les derniers champions n'ont pu obtenir directement (Stoffel Vandoorne et Pierre Gasly). En intégrant l'écurie Prema Racing, Charles Leclerc se concentre sur son objectif, le titre en Formule 2. Et le moins que l'on puisse dire c'est qu'il s'y emploie magistralement. Il caracole en tête du championnat après 12 courses, il a décroché 5 victoires (4 courses longues, 1 en sprint), 6 poles positions sur 6. Il dispose de 67 points d'avance sur son poursuivant Artem Markelov...

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2018 : l'avenir en Formule 1 ?

Il ne pourrait pas en être autrement, mais les portes de la Formule 1 sont parfois étrangement closes... Charles Leclerc a déroulé à la perfection sa partition, en ne commettant aucun impair et d'engranger de l'expérience.
Avant le début de cette saison 2017 il a emmagasiné un total de 841.5 points en carrière, contre 224 points si on additionne tout ceux de ses coéquipiers ! Une statistique étourdissante qui ne manque pas de mettre en évidence son talent et son pilotage.
S'illustrer avec ses victoires lors des meetings identiques à ceux de la Formule 1 le met en lumière. Gageons qu'il en glane encore lors des 5 manches restantes (10 courses). Faisant partie de la Ferrari Driver Academy et ayant déjà une expérience de la Formule 1 avec ses séances d'essais, il parait plus que jamais prêt pour le grand saut.

Le phénomène arrive...

Mais la voie royale pour Charles Leclerc n'est pas dégagée pour autant, des obstacles se présentent à lui. Le premier est la rareté des baquets disponibles, Ferrari motorise les écuries Haas et Sauber. Dans l'écurie américaine, les pilotes ne sont pas confirmés, même si Romain Grosjean et Kevin Magnussen disposent d'un contrat. Quant à l'écurie suisse, un contrat Honda semblait rompre les opportunités d'un baquet, mais ce dernier aurait du plomb dans l'aile. Si l'écurie Sauber devait finalement se rabattre sur un bloc Ferrari, alors Charles Leclerc aurait ses chances.
Le second obstacle pourrait être l'italien Antonio Giovinazzi, qui est également un pilote de la Ferrari Driver Academy ! La Formule 1 ne compte plus de pilotes italiens dans ses rangs, une situation dont elle compte bien y remédier. Serait-ce au détriment du monégasque ?

Une chose est certaine, peu importe l'année, Charles Leclerc sera en Formule 1. S'il continue à draguer les patrons d'écuries, ne vous étonnez que l'on entende l'hymne monégasque rapidement. Et dans les rues du Rocher, quel pied !!! Vous pouvez suivre les exploits de Charles Leclerc sur le site non-officiel tenu par ses soutiens de la première heure (Franck Anfosso et Frédéric Dumont).

Source.
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