Le pilote américain Juan Manuel Correa a été transporté la semaine dernière dans un nouvel hôpital pour subir une intervention chirurgicale sur sa jambe droite.

Après son terrible accident fin août en Belgique, Juan Manuel Correa fut plongé dans le coma pour qu'il puisse récupérer car ses poumons avaient souffert, il était assisté d'une machine pour pouvoir respirer.

L'opération de Juan Manuel Correa aurait réussi

A nouveau admis dans un centre hospitalier à Londres avec une unité spécialisée dans la chirurgie orthopédique, une opération de 10 heures environ était annoncée pour tenter de sauver sa jambe droite. Les médecins avaient aussi évoqué la possibilité d'une amputation partielle, ce que le jeune pilote avait refusé.

Finalement c'est une opération qui aura duré près de 17 heures dimanche dernier et les médecins estiment que le travail effectué sur sa jambe et son pied droit a été un succès. On peut s'attendre à ce que le pilote puisse sortir de l'hôpital d'ici à 6 semaines pour commencer sa rééducation dans l'objectif de retrouver la pleine utilisation de son pied droit et sa cheville.
Les médecins ont procédé à une combinaison de greffe et de chirurgie par fixation de plaques et ont dû faire face à de réelles complications, notamment liées aux vaisseaux sanguins et à un prélèvement osseux plus important qu'envisagé. Il devra subir une nouvelle intervention chirurgicale mineure d'ici à deux semaines avant de pouvoir sortir de l'hôpital.

Et pour la première fois, Juan Manuel a pu prendre la parole.

"Ces derniers semaines ont été extrêmement difficiles, plus difficile que tout ce que j'ai jamais eu à affronter tant physiquement que mentalement. Je sais à présent la rééducation qui m'attend pour récupérer l'usage de ma jambe et mon pied. Mais la récupération totale est encore incertaine, ce sera très long et compliqué.
Je tiens à remercier chaque personne qui a pu exprimer du soutien à mon égard, je suis très touché du nombre de messages affectueux et de soutien que j'ai reçu. Merci à tous, du fond du cœur, l'encouragement et la positivité ont fait la différence."