En 2026, Toprak Razgatlioglu rejoindra la grille MotoGP, où il pilotera une Yamaha au sein de l'équipe Pramac. Le pilote turc revient sur les essais effectués à Valencia, mais aussi sur son choix de rejoindre la catégorie reine à ce moment de sa carrière. 

C'est en triple Champion du Monde Superbike que Toprak Razgatlioglu débarque en MotoGP. Pilote Pramac Yamaha, le pilote turc arrive alors que le constructeur japonais a décidé d’abandonner son traditionnel quatre cylindres en ligne au profit d’un moteur V4. A Valencia, il a pu faire ses premiers tours de roues lors d'un essai officiel.

"Ce fut une véritable journée de découverte. Après le Superbike, tout est différent pour moi. Le paddock est différent, la moto est différente… Honnêtement, tout cela m'a paru un peu étrange. Dès que je suis monté sur la moto et que la porte du garage s'est ouverte, j'ai vu tous ces gens qui m'attendaient, les caméras… Je dois avouer que j'étais un peu stressé pour cette première sortie. Même si j'avais déjà eu l'occasion de me familiariser avec la moto en Aragón, l'objectif principal était de m'y adapter", explique-t-il à Motosan.

Passer du Superbike au MotoGP n'est pas une chose facile, les deux motos étant très différentes. Lors des essais officiels de Valencia, Toprak Razgatlioglu a notamment rencontré des difficultés liées à sa position de pilotage.

"Tout est différent : les pneus, les freins, la moto, l’accélération, le freinage… Comme je l’ai dit, ce qui me gênait le plus, c’était la position de conduite : je suis trop en avant, ce qui ne correspond pas à mon style de pilotage. Je le ressens surtout au freinage. Nous avons beaucoup discuté avec l’équipe et les ingénieurs japonais. Ils vont fabriquer de nouvelles pièces pour modifier ma position, notamment un guidon plus haut", ajoute-t-il.

Un contrat différent de 2022 avec Yamaha

En 2022, Toprak Razgatlioglu avait fait parler de lui en étant un prétendant à un guidon chez Yamaha. Finalement, l'accord n'aboutit pas et le pilote turc s'engage avec BMW en Superbike. Aujourd'hui, le contrat proposé est bien différent, avec notamment la possibilité de rejoindre l'équipe d'usine en 2027.

"L'option que j'avais à l'époque n'avait rien à voir avec le contrat que j'ai signé cette année. Je suis content de ma carrière, je suis heureux d'avoir rejoint BMW et d'y avoir également connu le succès. J'avance à mon rythme, sans précipiter les choses… Cela me convient parfaitement. Yamaha me propose aujourd'hui les mêmes conditions qu'à un pilote d'usine. L'équipe Pramac bénéficie désormais du même soutien et du même matériel que l'équipe officielle. Les conditions sont complètement différentes de celles que j'avais il y a trois ans", conclut-il.