Ferrari a dévoilé ses comptes pour le deuxième trimestre et le premier semestre de l'année 2020.

Ferrari, comme les autres constructeurs, a été touché de plein fouet par la crise sanitaire causée par le Coronavirus. Le constructeur italien, également engagé en F1 et dans d'autres disciplines du sport automobile, a vu ses ventes chuter, ainsi que son chiffre d'affaires et son résultat.

Des bénéfices pour Ferrari malgré le Coronavirus

Durant le premier semestre, malgré une fermeture des usines du 11 mars au 8 mai 2020, Ferrari a livré 4 127 voitures dans le monde entier, soit 22% de moins qu'en 2019. La plus grosse perte est en Chine, avec 90% de véhicules livrés en moins par rapport à l'année précédente. Sur le second trimestre, 1 389 modèles ont été livrés, soit 48% de moins qu'à la même période l'an passé.

Les revenus ont également été impactés. Le constructeur italien a connu un perte de 23% lors du premier semestre 2020 (1,503 milliards d'euros) par rapport au premier semestre 2019 (1,924 milliards d'euros). La partie automobile a rapporté 1,238 milliards d'euros, la partie moteur (vente des moteurs Maserati ainsi que la location des moteurs F1) 53 millions d'euros, la partie sponsoring, commercial et marques (revenus de la F1 ainsi que les revenus merchandising et licence de la marque) 172 millions d'euros et les autres activités (services financiers, location du circuit du Mugello et les autres activités liées au sport) 40 millions d'euros.

Le bénéfice net ajusté de Ferrari au cours du premier semestre s'élève à 175 millions d'euros, soit 189 millions de moins qu'en 2019. Sur le dernier trimestre, Ferrari a dégagé 9 millions d'euros de bénéfice net ajusté, contre 184 millions sur la même période un an auparavant.

L'action Ferrari, coté à la bourse de Milan, a connu une baisse de 30% un mois avant la fermeture de ses usines. Le 31 juillet dernier, l'action était à 151,35 euros, soit 30,5% de plus qu'au moment de la fermeture des usines.