L’Europe n’a pas encore franchi le cap avec la Google Car.
La règlementation du transport routier aux États-Unis va être adaptée pour que les voitures électriques autonomes (comme la Google Car) soient autorisées à circuler librement sur toutes les routes du territoire. Le véhicule sera lui-même responsable en cas d’incident, c’est-à-dire l’ordinateur de bord et donc le constructeur de l’auto, qui sera juridiquement responsable en cas de problème. Le passager ne craignant plus rien, sa passivité à bord de l’auto ne le rend évidemment pas coupable.
La Google Car n’est pas dotée d’un volant ni même de pédalier, qui permettrait au passager de reprendre le dessus sur la machine et, par ailleurs, la législation supprimerait automatiquement l’obligation d’avoir dans un véhicule des pédales et un volant… Le facteur humain ne sera plus compté dans les voitures de demain et, même en cas d’accident, le conducteur ne pourra rien y faire.
Dans le monde de l’automobile, cette annonce fait bien sûr grincer des dents… Le géant Google annonce, lui, que donner une responsabilité au passager dans une voiture autonome serait contre-productif… Ils déclarent même que, grâce à une vision périphérique et tous les capteurs installés à l’intérieur du véhicule, la machine serait bien plus efficace pour éviter des accidents que les humains eux même, selon eux…
En Europe, c’est encore l’heure des charrettes…
Du côté du vieux continent, la réglementation oblige un conducteur à avoir en permanence le contrôle de son véhicule et même de ses animaux ! Oui, dans le texte officiel, les charrettes sont encore prises au sérieux, un texte qui date de 1968… La France et l’Europe pourraient néanmoins changer cela rapidement. Concernant les tests, en Ile de France par ailleurs, la Renault Zoé ZE électrique et autonome circule dans la région grâce à une dérogation obtenue par la France et le gouvernement.
Le monde de demain semble fait d’automatique, d’autonomie et le facteur humain pourrait rapidement disparaître de nos route ?