Gordon Murray, le génie créatif derrière l'emblématique McLaren F1, a désossé son Alpine A110 pour comprendre pourquoi elle était si bonne à ses yeux.
Le Professeur Gordon Murray ne prévoyait pas de comparer une autre voiture avec sa future Hyper T.50, et puis, il y a un an, il a reçu son Alpine A110.
Une Alpine A110 en pièces pour la comprendre
Pour développer son hypercar T.50, Gordon Murray comptait sur son expérience de roulage avec 50 000 km au volant d'une McLaren F1 comme point de référence. Mais ce dernier s'est senti réellement impressionné par les capacités de son Alpine A110 qu'il a désossé pour en comprendre tous les points forts.
"Il y a un an, j'ai acheté une Alpine A110, et elle offre le meilleur compromis de conduite et de maniabilité de tout ce que j'ai conduis depuis la Lotus Evora, qui était en tête de ma liste avant cela", a-t-il déclaré, ajoutant, "lorsque vous analysez la voiture (A110) et nous l'avons fait, nous avons démonté intégralement la mienne pendant deux mois, nous l'avons comparé et cette voiture offre de réelles bonnes bases."
Une belle éloge pour l'Alpine A110 lorsqu'on connait le pedigree de Gordon Murray. L'ingénieur de 73 ans qui se déplace quotidienne dans une Suzuki Jimny de nouvelle génération, a passé au crible son Alpine A110 pendant deux mois avant de l'assembler à son état d'origine.
Alors, en comparaison avec sa future hypercar T.50 dotée d'un ventilateur pour la coller au sol et d'un V12 (Cosworth Gordon Murray Automotive) atmosphérique de 3,9l à 12 100 trs/min qui développera 650 ch et 450 Nm de couple, l'Alpine A110 pouvait paraître désuète, et pourtant...
Pesant seulement 980 kg, la T.50 offrira les performances et une dynamique des plus pures et les plus axées sur le conducteur jamais-vu sur aucune autre voiture de route. Gordon Murray prouve encore une fois qu'il n'usurpe pas le génie qu'on lui attribue quand il s'agit de mettre au monde des voitures d'exception.