La voiture électrique représente pour le moment 1% du marché mondial. L'objectif est de pousser ce chiffre à 30% dans dix ans, mais il faudra passer par des ajustements.
En 2018, les ventes de voitures électriques en France représentaient 1,43%, soit 31 059 véhicules, là où le diesel a connu un léger recul et l'essence une augmentation. Mondialement, les ventes sont aux alentours des 1%. Si l'objectif est d'aller vers un tiers du marché mondial en électrique, des changements seront nécessaires.
"Pour atteindre 30% en l'espace de dix ans, il faudra opérer un transfert massif d'activité vers l'Asie. Il n'y a pas de fournisseurs de batteries compétitifs en Europe, les fournisseurs chinois auront tout loisir d'augmenter leurs prix'', explique Carlos Tavares, à la tête de PSA, dans une interview accordée à Capital.
Le diesel, un avenir compromis
Le diesel a connu un légère baisse de ses ventes en France l'an passé. Devenu le mouton noir de l'automobile, son avenir ne semble pas serein.
"Des Etats comme l'Allemagne ont considéré qu'un diesel moderne et propre respectant la norme Euro 6d pouvait rouler en centre-ville. Mais si la société veut en finir avec le diesel, on en tient compte. C'est le client qui aura le dernier mot'', ajoute l'homme à la tête de PSA.