Renault doit présenter un plan budgétaire à la fin du mois pour se restructurer après la crise du Covid-19 et faire des économies massives. Alpine pourrait passer à la trappe.

L'usine de Dieppe est-elle en danger ? Après s'être vue modernisée en 2017 avec une injection de 36 millions d'euros, la crise du Covid-19 pourrait avoir raison de l'emblématique marque à la Berlinette, ressuscitée en 2017 avec la nouvelle A110.

Alpine victime du Coronavirus ?

D'après les informations d'AutoNews, plusieurs usines en France seraient concernées par une fermeture ou un plan drastique de restructuration en supprimant des chaînes de montage. Le groupe Renault doit économiser 2 milliards d'euros d'ici à 2022. L'usine de Dieppe est la plus petite citée des structures puisqu'elle emploie environ 400 employés, mais les ventes du modèles emblématique s'effondrent.

Si les modèles de la première version étaient limités à 1955 en 2018, faisant référence à sa date de création, il s'en est vendu 4 376 l'an passé, les ventes en France au mois de février étaient de 61 ! L'alpine A110 est plus qu'en danger dans ce plan où 4 usines sont concernés et 6 modèles qui passeraient à la trappe immédiatement ou non reconduits dans le futur.

L'usine d'assemblage de Renault à Flins, près de Paris, opérationnelle depuis 1952, pourrait également être incluse dans le plan. C'est là que la berline électrique Zoe et la citadine Nissan Micra sont fabriquées. L'année dernière, l'installation a perdu une grande partie de ses activités lorsque la production de la Clio a été transférée en Turquie et en Slovénie.
Deux autres usines seraient fermées : le site de Choisy-le-Roy qui emploie environ 250 personnes et reconditionne des composants, et le Morbihan dans l'Ouest de la France, qui compte environ 400 salariés.

Les modèles qui seraient victimes du plan de Renault sont les suivants : la Mégane, le Koléos, la Talisman, le Scénic, l'Espace et l'Alpine A110. Sur une note plus positive, Renault, qui appartient en partie à la France (le gouvernement est au capital du Losange), est sur le point d'obtenir un prêt public de 5 milliards d'euros pour l'aider à faire face aux pertes causées par la pandémie du Covid-19.