Ce mardi, c'est au tour de Mitsubishi d'annoncer une tromperie concernant les caractéristiques de consommation sur quelques 625 000 modèles vendues au Japon. Un nouveau scandale qui intervient après le "dieselgate" de Volkswagen.
Contrairement au groupe allemand, Mitsubishi n'a pas utilisé de logiciel espion, ni de clapets dans les pots d'échappement, mais la tricherie se trouve dans les valeurs liées à la consommation. Le PDG du constructeur, Tetsuo Aikawa a dénoncé de lui même l'affaire. Des aveux pour dédouaner NISSAN, qui se retrouve également impliqué.
Les modèles concernés sont des micro-citadines appelées aussi "kei-cars". 157 000 exemplaires de deux modèles sont vendues sous le sigle Mitsubishi, mais 468 000 sous NISSAN. On sait que le groupe Renault-Nissan procède à des tests sur tous leurs véhicules, après l'affaire Volkswagen, et qui est actuellement soupçonné par les instances allemandes. C'est NISSAN qui aurait découvert des erreurs allant de 5 à 10% sur les valeurs de consommation données par Mitsubishi. Ce dernier aurait manipulé des données relatives aux pneumatiques afin d'avoir un meilleur rendement énergétique. Le constructeur NIPPON arrête à ce jour de produire et de vendre ses Kei-cars.
Des tromperies qui dureraient depuis 25 ans, et si certains y voient déjà la fin du constructeur, Mitsubishi est dans l'incapacité de savoir quelles en seront les pertes financières et de marché. Pour le moment nous ne savons pas si des modèles européens sont impliqués ni quelles en seraient les compensations financières. Affaire à suivre...