L'iconique Toyota Supra Castrol du TOM's Racing a été retrouvée et sera restaurée dans un projet lancé par une récolte de fonds pour lui redonner sa gloire d'antan.
Cette Toyota Supra Castrol est peut-être la plus reconnaissable à avoir disputé le championnat GT japonais, celle qui aura porté haut la rivalité avec Nissan en Super GT.
Une Toyota Supra Castrol en restauration
La Supra Castrol du TOM's Racing a fait ses débuts au championnat des voitures de tourisme du Japon (JGTC) en 1995. Il s'agissait de la deuxième saison complète du nouveau JGTC, et Toyota avait l'intention de mener le combat contre Nissan, dont la flotte de puissants Skyline GT-R a remporté le titre de la série inaugurale en 1994 et a totalement dominé le championnat japonais de voitures de tourisme (JTCC) au début des années 90. Qui mieux pour montrer la voie à Toyota que TOM's (Tachi Oiwa Motor Sports) qui avait représenté Toyota au plus haut niveau du sport automobile depuis 1974, y compris lors de l'ère du Groupe C aux 24 Heures du Mans.
Toyota avait décidé de ne pas utiliser le moteur 2JZ du modèle routier et a plutôt équipé la voiture de course du même groupe motopropulseur 3S-GT de 2,0 litres de la Toyota Celica WRC, qui délivrait 493 ch et plus de 600 Nm de couple. La Supra a remporté sa première victoire le 25 juin 1995 au Sendai Hi-Land Raceway et a remporté de nombreuses autres victoires au cours des saisons suivantes.
Retrouvé dans une unité de stockage, le véhicule a fait l'objet d'une demande de dons pour pouvoir la restaurer. On ne sait pas exactement comment la voiture s'est retrouvée dans l'entrepôt, mais elle y est probablement depuis de nombreuses années. TOM's Racing dirige la restauration et demande des dons pour le faire, créant une campagne de financement participatif pour atteindre 50 000 000 yens (410 000 €). A l'heure actuelle, 10 000 € ont déjà été récoltés.
Le premier objectif du financement impliquera une restauration esthétique intérieure et extérieure s'ils parviennent à 80 000 €. Le deuxième objectif permettra de lui redonner vie pour 240 000 €, enfin s'ils atteignent les 410 000 €, ils veulent la remettre sur un circuit.