Cette pistarde américaine, la Vandal One, offre un ratio poids / puissance intéressant. Voici une interprétation qui peut donner des sueurs froides aux BAC Mono et autres sportives ou Supercars.
La célèbre phrase de Colin Chapman "Light is Right" est la doctrine des voitures de sports britanniques qui se veulent légères et efficaces. Mais les américains veulent aussi leur barquette pour les pistes.
Vandal One, 560 ch
Pour fabriquer une Vandal One, il faut un châssis en fibre de carbone, des panneaux de carrosserie en fibre de carbone également, le tout assemblé dans l'optique d'avoir le poids minimum. Et le résultat est plutôt impressionnant, la Vandal One n'accuse que 555 kg sur la balance.
Pour la partie moteur, on fait confiance au bloc de la Honda Civic Type R, un 4 cylindres 2,0l turbocompressé qui développe 306 ch poussé ici à 340 ch. Le tout sera assuré par une boite séquentielle à 6 rapports mise au point par Sadev.
C'est une puissance relativement intéressante, mais chez le constructeur américain, on vous propose plus avec la possibilité de le pousser à 560 ch. Vous avez un ratio poids / puissance idéal avec 0,99 kg / ch, soit plus de chevaux que de kilos.
Au-delà du châssis carbone et du bloc Honda suralimenté, la société de Detroit a également développé pour la voiture de sport des suspensions avant et arrière à tiges de poussée utilisant des amortisseurs et des barres stabilisatrices réglables JRi.
Chaque Vandal One construite sera également livrée avec un système de télémétrie qui permettra de surveiller en temps réel les données du véhicule depuis la voie des stands, pendant que le pilote effectuera des tours rapides.
Vandal vendra la One de base de 340 ch au prix de 119 700 dollars, mais n'a pas encore publié de prix pour les versions plus puissantes. Les précommandes avec un dépôt de 1 000 $ s'ouvriront plus tard cette année.