Sébastien Loeb et Daniel Elena ont connu une belle spéciale aujourd'hui entre Wadi Ad-Dawasir et Riyad, la Capitale saoudienne. Mais à l'issue de la journée, les commissaires leur ont infligé une pénalité de temps.
Après avoir signé le 4e temps de la spéciale du jour et réalisé une belle remontée au classement général, Sébastien Loeb a ensuite été pénalisé par le jury des commissaires pour un excès de vitesse qui lui vaut une pénalité de 5 minutes. Les écarts étant réduits à ce niveau du classement, le pilote de Bahrain Raid Xtreme se retrouve 7e de la hiérarchie ainsi modifiée, dépassé par Carlos Sainz (4e), Jakub Przygonski (5e) et Sheikh Khalid Al Qassimi (6e). Il pointe maintenant à 53'14'' de Stéphane Peterhansel.
Pénalisé, Loeb pousse un coup de gueule
Immédiatement informé de sa pénalité, Sébastien Loeb ne comprend et pousse un coup de gueule (assez rare pour l'Alsacien) sur les réseaux sociaux.
"Vous commencez à me connaître un peu depuis ces années et je ne pousse que très rarement de coup de gueule. Mais ce soir, j'ai besoin de partager avec vous l'incompétence du collège des commissaires d'une épreuve aussi mythique que le Dakar Rally."
"Nous venons d'être pénalisés de 5 minutes pour une dépassement de vitesse dans une zone contrôlée. Durant toutes les étapes et durant toutes les zones de contrôle de vitesse, j'ai toujours fait de mon mieux pour respecter cette règle. A la seule condition que le système GPS, via une alarme, nous indique quand nous entrons dans ces zones "invisibles". Aujourd'hui, dans cette zone où nous sommes inculpés, l'alarme n'a pas sonné au moment d'entrer dans ladite zone, et je n'ai donc pas pu ralentir à temps."
"Malgré nos explications, mais surtout les aveux du prestataire du système GPS d'un souci de son matériel dans notre voiture aujourd'hui (chose qui peut arriver, bien sûr), le jury des commissaires n'a rien voulu savoir et a décidé, lâchement assis derrière son bureau en ayant comme seul risque de renverser son café quand nous, nous risquons notre vite chaque jour dans la voiture, de nous infliger une pénalité très largement supérieure à ce que ce "bug" du GPS nous a fait gagner... environ 2 à 3 secondes, en étant généreux..."
"Je suis un passionné mais je suis avant tout un compétiteur et aujourd'hui, si je suis sur une course comme le Dakar, c'est d'abord pour réaliser ce pourquoi on m'emploie : signer un résultat à la hauteur des ambitions de l'équipe et à la hauteur de mes ambitions. Et pour cela, il n'y a pas la place pour l'incompétence, ni les incompétents."