Cette deuxième étape du Dakar 2023 a été remportée par Nasser Al-Attiyah dans un finish au sprint où il devance de seulement 14 secondes le Néerlandais Erik Van Loop qui a mené une bonne partie de la journée.
Une étape compliquée par son parcours très cassant, qui a fait des dégâts notamment chez Bahrain Raid Xtreme, Sébastien Loeb, Orlando Terranova et Guerlain Chicherit ont perdu un temps considérable après plusieurs crevaisons.
Dakar 2023, les déclarations du jour
Erik Van Loon - Sébastien Delaunay (2 étape 2 - 13e général)
Quelle journée ! Partir 41e pour finir 2e… On a doublé plus de trente véhicules sur le début de l’étape… Il y avait des pierres, des bosses… C’était un cauchemar. J’ai fait attention afin d’éviter les problèmes. J'ai essayé de faire très attention, on a eu une crevaison lente, mais on n'a pas perdu trop de temps. Je suis vraiment très heureux de cette place à l'arrivée. C'est notre meilleur résultat à l'arrivée, hier nous avons fait quelques erreurs, mais aujourd'hui c'était parfait.
Sébastien Loeb - Fabian Lurquin (60e étape 2 - 31e général)
C’était l’enfer toute la spéciale. On a crevé trois fois et il a fallu réparer un pneu avec les mèches. Au niveau du pilotage, c’était intéressant. On a tout fait pour rouler doucement, mais il n’y a rien à faire, ce n’est pas du tout adapté à nos pneus. Le général, je n’y pense plus. Déjà, au regard de la spéciale, je me disais en voyant l’étape qu’il fallait juste la franchir, quitte à perdre une demi-heure. Mais on n’a pas réussi, donc c’est un peu mort.
Mathieu Serradori - Loïc Minaudier (4e étape 2 - 3e général)
Je crois qu’on est rentré dans le Dakar aujourd’hui. David Castera nous avait prévenu que ce serait une étape difficile, je pense qu’il faut l’écouter avec attention le soir au briefing. Malgré tout on a fait une belle étape, on avait en place une stratégie pneumatique en sous gonflant la voiture car on savait qu’on allait faire souffrir les pneumatiques aujourd’hui. On n’a pas cherché la performance mais à passer à travers les embûches.
On a eu 300 km de canyons et de pierres, un truc de fou, je peux vous garantir que dans la voiture il n’y avait pas un mot, on n’a pas bronché de la journée jusqu’au dunes juste avant le bivouac qui nous ont soulagé. Je suis fier car cela récompense le travail de l’équipe qui nous a préparé une super voiture. Cette troisième place a le goût d’une victoire d’étape.
Stéphane Peterhansel - Édouard Boulanger (15e étape 2 - 8e général)
Pour nous cela a été le chemin de croix, c'est comme ça que je définis cette journée. Au bout de quarante kilomètres on a eu deux crevaisons lentes à l’arrière (une à droite, l'autre à gauche) et il restait 390 km à faire dans des cailloux énormes, c’était juste de la survie, on a essayé de ramener la voiture à l’arrivée et basta. On prend grave aujourd'hui au classement et en plus je crois que j’ai un problème avec le casque qui est trop petit, j’ai un mal de crâne comme jamais. Nous ne sommes pas bien, mais quand je vois toutes les BRX arrêtées les unes après les autres, c’est chaud.
Nasser Al-Attiyah - Mathieu Baumel (1er étape 2 - 2e général)
C’était le moment d’attaquer et de faire une bonne étape. Il y avait beaucoup de pierres, la navigation n’était pas simple, je crois que beaucoup de pilotes vont avoir des problèmes. Nous avons eu une crevaison au début mais ensuite nous avons fait très attention dans les passages rocailleux, pour ensuite attaquer là où c’était sablonneux. Je pensais que le début du rallye serait beaucoup plus simple, en réalité c’était très difficile mais c’est du bon boulot de la part de l’organisation.