Une 7e étape remportée par le Saoudien Yazeed Al Rajhi sur ses terres, pour l'honneur, car il a perdu près de 5 heures sur l'étape d'hier. Chez Audi également, le dernier en lice pour une bonne place, Mattias Ekström a perdu toutes ses chances.
Les 333 km d'étape entre Riyadh et Al Duwadimi a définitivement enterrer les espoirs d'Audi d'obtenir une belle place à l'arrivée de ce Dakar. Sainz a dû stopper pour aider Ekström, l'Espagnol est relégué à plus de 29 heures du leader. Toyota perd aussi l'un de ses représentants avec l'abandon du Néerlandais Erik Van Loon.
Dakar 2023, les déclarations du jour
Carlos Sainz (132e étape 7 - 103e général)
Encore une mauvaise journée pour nous… Décidément, ce rallye n’est pas le nôtre. Mais on continue pour apprendre. Je me suis arrêté pour donner ma suspension à Mattias (Ekström) et nous avons dû attendre plus de trois heures notre camion d’assistance pour reprendre notre chemin.
Sébastien Loeb (9e étape 7 - 5e général)
C’était une étape compliquée, comme prévu en prenant le départ de la deuxième position. On a rapidement rattrapé Nasser et on a essayé de passer devant pour augmenter le rythme tant que possible en sachant que les autres allaient nous rattraper. C’est ce qui s’est passé. Chicherit et Lategan nous ont rejoints, puis Checherit est passé devant. Il attaquait fort mais il a fini par se perdre. Pour finir on a tous tourné en rond ensemble et rejoindre l'arrivée en groupe.
Henk Lategan (6e étape 7 - 2e général)
La voiture va très bien, on est un peu moins bien que certains autres sur la vitesse maxi, mais sur les sections défoncées on a une bonne auto qui avale assez bien les terrains rocailleux. On a eu une belle bagarre en fin de spéciale entre quatre ou cinq voitures, on s’est un peu perdu même. C’était une journée amusante. On a crevé dès le deuxième virage et je me suis dit alors que c’était mal parti mais plus tard ça a commencé à aller mieux. On a roulé avec Chicherit avant de le passer et d’ouvrir et on s’est retrouvé en paquet dans la poussière à la fin, c’était délicat, mais on s’est bien amusé. La voiture est OK, on en l’a pas trop brutalisée.
Nasser Al-Attiyah (14e étape 7 - 1er général)
On a dû ouvrir la spéciale sans la moindre trace. Henk et Séb nous ont passé, c’était une navigation difficile et soudainement on s’est retrouvé à trois ou quatre voitures à se battre, les derniers 20-30 km étaient fous.
Guerlain Chicherit (3e étape 7 - 27e général)
C’était une super spéciale. On a un peu galéré avec la navigation. On a aussi crevé une fois, et ensuite on était dans le bon paquet : une fois avec Nasser devant, une fois Seb, une fois moi… vraiment une belle bagarre. Les voitures n’ont pas souffert tant que ça aujourd’hui. C’est plus la carrosserie qu’autre chose. Contrairement aux apparences, on a fait attention.
Yazeed Al rajhi (1er étape 7 - 25e général)
On a attaqué, il y avait de la navigation mais je pense avoir le meilleur copilote ! Ce n’était pas facile de partir derrière et de devoir doubler les plus petites voitures, souvent en passant à gauche ou à droite dans les oueds, mais on a fait un bon travail. Je ne suis pas inquiet sur les deux heures dont vont disposer mon équipe pour entretenir la voiture avant le parc fermé, ils ont besoin d’une heure et demie, ils ont trente minutes de marge.
Vaidotas Zala (2e étape 7 - 127e général)
C’était ma meilleure journée jusqu’à aujourd’hui… enfin ! La navigation était très difficile, mais Paulo a fait un bon boulot. Nous n’avons pas eu de crevaison non plus, on a réussi à éviter toutes les pierres, donc c’était au final une belle journée, j’adore. C’était une bagarre un peu étrange, on n’a vu aucune voiture sur notre chemin, on était tout seuls dans le désert. Ekström était derrière nous un moment, mais il a dû avoir un problème. Pour nous, ce Dakar n’est fait que de hauts et de bas, mais nous avons vraiment de bonnes sensations aujourd’hui.
(déclarations des pilotes © Dakar.com)