Le Dakar 2024 qui tenait en haleine les fans de la discipline a rendu son verdict aujourd'hui : avec l'avarie mécanique qu'a subie Sébastien Loeb, c'est la fin de ses espoirs pour la victoire au général.
Cette 11e étape de 420 km entre Al'Ula et Yanbu, une spéciale décisive avant la dernière journée de demain qui allait certainement figer les positions (à moins d'un sprint final). Mais rapidement, après la casse du triangle droit du Prodrive Hunter de Sébastien Loeb, ses espoirs de victoire se sont envolés, Carlos Sainz peut assurer désormais.
Dakar 2024, cruelle édition pour Loeb
Sébastien Loeb
Après un sommet, à la bascule il y avait un rocher qu'on n'a pas vu. Ça a tapé dans la roue avant et ça a tout tordu, c'est fini. On n'a pas la pièce, il faut qu'on attende le camion d'assistance. On a commencé par casser un triangle avant doit, à partir de là c’était un peu mort… On est restés une heure au bord de la route en pensant que c’était terminé, et puis notre équipier chinois qui avait lui la pièce a pu nous aider. On est repartis et à partir de là, on a crevé, crevé, crevé… Par chance on est là, à l’arrivée, avec une voiture en piteux état.
Guerlain Chicherit
C’était une spéciale costaud en navigation. Il a fallu forcer le passage, ce qui était la rançon d’avoir gagné hier. Alex a fait un travail incroyable, il n’a jamais douté. Le terrain était dur, avec des trous, des saignées… On a roulé cool dans les cailloux pour éviter les crevaisons. On a eu un problème de boîte sur la fin et j’ai terminé les 15 derniers kms au ralenti…
Carlos Sainz
Cela a été, on a eu une crevaison lente près de l’arrivée mais après avoir vu Séb’, nous avons conduit prudemment. Il y avait beaucoup de pierres, vous passez votre temps à regarder juste devant la voiture et à piloter doucement. On a été chanceux car même en conduisant très doucement parfois on crève.
Il reste 170 kilomètres, je sais, et particulièrement sur ce rallye, qu’il faut aller jusqu’à l’arrivée avant de crier victoire. C’est ce que l’on va essayer de faire. On va faire une bonne révision à la voiture car l’étape a été très dure. Si Sébastien est à une heure, je n’aurais pas besoin de me presser.
Guillaume De Mevius
Ça a été, on a malheureusement crevé à 30 km de l’arrivée. J’étais alors dans la poussière de Vanagan… Sinon la spéciale s’est bien passée, j’ai dépassé sept voitures… Plus qu’une journée de course, on est content d’être là. On rêve toujours d’un bon résultat… On a fait une course sans faire de grosses erreurs…