Sébastien Loeb est toujours à la poursuite de Carlos Sainz sur ce Dakar 2024. Il a décroché une quatrième victoire sur l'épreuve et revient à 20 minutes de l'espagnol au général. Mais il ne reste plus que deux longues étapes pour les départager.
Il n'a plus tellement son destin entre les mains, mais Sébastien Loeb ne va rien abandonner sur ce Dakar. Deux longues spéciales sont encore au programme, une de 371 km et une autre plus sélective encore de 480 km. La toute dernière étape de 175 km ne sera qu'une formalité pour figer le classement général.
Dakar 2024, Loeb ne se soucie pas de ce que fait Sainz
Sébastien Loeb
À la régulière c’est compliqué. Mais il y a la navigation et les crevaisons. Généralement ce n’est pas en ma faveur, d’ailleurs nous avions déjà deux crevaisons à la mi-spéciale donc il a fallu faire attention sur la deuxième moitié. Je n’ai pas à regarder ce que fait Carlos de toute façon. Et il n’y a pas de raison non plus d’avoir peur, je fais ma course à moi et à la fin on fera les comptes.
Carlos Sainz
Je suis content de mon étape. J’en ai ouvert une bonne partie. A la fin nous étions stressé dans l’habitacle avec une navigation qui était compliquée. Mais on a roulé les trois voitures ensemble, je savais que je pouvais compter sur eux derrière.
Stéphane Peterhansel
On était un, deux et quatre ce matin, avec Chicherit au milieu qu’on a doublé. Moi j’ai attendu Carlos 6 minutes au départ pour l’escorter tout au long de la spéciale, toujours à une trentaine de secondes au cas où. Pas facile pour lui, car tant qu’il y avait des voitures devant c’était elles qui faisaient la trace, mais les 200 derniers kilomètres il l’a faite seul. On a bien vu qu’il a eu quelques hésitations, rien de très grave en navigation, mais encore une étape pas facile.
On pourrait penser qu’avec nos carrières et nos années d’expérience le stress diminue, mais non malgré tout le Dakar est une course importante où on a envie de bien faire. Je me rappelle en 2021 lorsque l’on a gagné on a eu du stress du début à la fin en ayant peur de faire une bêtise et de perdre la victoire.
Carlos est dans une bonne position. Mais Sébastien est capable de reprendre dix minutes par jour, voir plus s’il se met à la limite. Donc je comprends que Carlos soit stressé. Avoir 20-25 minutes, c’est bien, mais en cas de problème technique on les perd très rapidement.
Matthieu Serradori
On était bien placés au départ et on est partis sur un gros rythme. Le buggy Century a parfaitement fonctionné. Troisième, c’est une performance énorme. On a kiffé, c’est ça qu’on aime, rouler vite, attaquer, ne pas calculer… On est récompensés, on est là…
Guillaume De Mevius
C’était très difficile aujourd’hui, notamment pour garder la concentration. On a crevé une fois en roulant dans la poussière, alors qu’on se bagarrait avec Moraes et Quinterro. La navigation s’est plutôt bien passée mais si on a un peu jardiné deux ou trois fois. C’était une spéciale difficile, mais on reste dans le bon wagon.