Le port de Marseille a accueilli les 1er, 2 et 3 décembre une grande partie des véhicules de course, d’assistance, de presse et d’organisation qui s’engagent dans un premier temps dans une croisière en direction de Jeddah, où sera donné le départ du rallye le 3 janvier prochain.
Ce sont 75 autos, 42 camions, 110 motos et quads inscrits en course, pour un total de 679 véhicules auxquels on peut ajouter 8 hélicoptères et 15 containers, ont été réceptionnés par les équipes d’organisation du Dakar et les dockers marseillais.
Le Dakar 2021 pose son bivouac à Marseille
Les nombreuses restrictions de circulation qui affectent l’Europe et au-delà ont contraint les équipes participant au Dakar à une gymnastique particulière. Les concurrents, soulagés de parvenir au parc de déchargement et de voir le rallye prendre forme.
Il flottait sur le port de Marseille comme un air d’arrivée de spéciale cette semaine. Particulièrement sur le terminal Med-Europe, où étaient convoqués la plupart des véhicules du Dakar, en partance dans quelques jours pour Jeddah dans les entrailles du Garnet Leader.
Car en temps de pandémie, la complexité de rassembler des convois venant de 19 pays au total tient de l’exploit administratif ! Et si la plupart des pilotes ont sagement choisi de rester à domicile, les membres de leurs équipes ont dû faire preuve de talents de navigateurs pour rejoindre la Provence, munis de leurs visas, tests PCR ou encore attestations de déplacement réservées aux sportifs de haut niveau, afin de pouvoir finalement circuler sur les routes françaises.
Sachant que les réglementations nationales de protection face au virus Covid-19 varient à travers l’Europe et au-delà, c’est un roadbook d’un style tout à fait particulier qui leur avait été transmis par les services du Dakar pour arriver… à bon port.
Et pour beaucoup, c’est l’anticipation et la prudence qui ont été privilégiées. Dans ce domaine, l’Indien Ashish Raorane a été le plus appliqué, puisqu’il a quitté Mumbai il y a un mois pour l’Europe afin d’éviter tout problème de mise à l’isolement, par exemple.
Les Biélorusses du Team Pitlane ont eux aussi été bien inspirés de prévoir une marge dans leur emploi du temps, puisqu’ils ont été refoulés à la frontière polonaise et ont dû faire leur entrée dans l’espace Schengen en passant par la Lituanie… un détour finalement sans conséquences mais qui a déjà augmenté légèrement le kilométrage.