Les détails de la 44e édition du Dakar, qui se tiendra en Arabie Saoudite du 1er au 14 janvier prochains, ont été dévoilés.
Le rassemblement se fera à Jeddah, tandis que les débats débuteront réellement à Ha’il, jusqu’à une journée de repos dans la capitale Riyadh, et ensuite en direction de Jeddah pour l’arrivée finale.
Le Dakar 2022 dévoile son parcours
Après plusieurs années de discussions permettant de finaliser des règlements unifiés, le Dakar intègre les championnats du monde de rallye-raid de la FIA et de la FIM. Dans le cadre de cette réforme, A.S.O. a été désignée comme promoteur de cette compétition qui s’étalera sur cinq manches pour la saison 2022.
L’engagement du Dakar dans la transition énergétique connait aussi une étape décisive avec l’acte I du plan « Dakar Future » : la création par la FIA en autos d’une catégorie T1-Ultimate qui accueille des véhicules à motorisations alternatives.
Les vérifications techniques et administratives seront organisées les 30 et 31 décembre à Jeddah, pour les 430 véhicules inscrits en course et les 148 équipages qui formeront le peloton de la 2e édition du Dakar Classic.
Le rendez-vous est fixé à Jeddah, la ville de bord de mer où les pilotes du Dakar ont découvert l’Arabie Saoudite en 2020 et où le championnat du monde de Formule 1 fera étape pour un grand prix qui sera jugé sur la corniche dans une semaine.
Pour lancer l’année 2022, le premier exercice emmènera les concurrents à Ha’il, le carrefour des routes commerciales historiques du pays, mais ce long trajet sera coupé par une mini spéciale de 19 kilomètres. L’entrée en matière ne donnera qu’un infime aperçu de la quantité de sable que le parcours propose pour la 44e édition : « du sable sous toutes ses formes et dans toutes ses couleurs », affirme David Castera, qui promet aux amoureux du désert des dunes à gogo, mais aussi des enchevêtrements de pistes susceptibles de nouer les cerveaux et les estomacs des plus solides navigateurs.
Au total, l’endurance des pilotes et des machines sera éprouvée sur plus de 8 000 kilomètres en passant par la capitale Riyadh avant de viser à nouveau les rivages de la Mer Rouge. Les chronos seront quant à eux déclenchés sur une distance de près de 4 300 kilomètres de spéciales.
Les fidèles du Dakar, suivis par de nombreux débutants, ont répondu en masse à l’appel du sable pour former la caravane la plus volumineuse depuis près de dix ans avec 430 véhicules en course, accompagnés de 148 autres inscrits en Dakar Classic.
Cet élan coïncide avec le lancement d’un nouveau modèle, puisque le Dakar intègre les championnats du monde de rallye-raid FIA et FIM, le circuit appelé à accueillir sur cinq épreuves dans l’année le feuilleton des champions de la discipline.
Si l’épreuve reine donne le coup d’envoi du grand match de la saison, les perdants et les déçus de Jeddah conserveront dans leur viseur un objectif de prestige avec un titre de champion du monde pour lequel il faudra batailler à Abu Dhabi en mars, au Kazakhstan en avril, en Andalousie en juin puis au Maroc en octobre. Cette route du succès pour les pilotes, copilotes et constructeurs qui s’imposeront, dessinera aussi un scénario plus lisible pour les aficionados, notamment en apportant une exposition médiatique accrue au rallye-raid.
Un autre défi majeur débute en janvier 2022 avec le déploiement de la première phase du plan « Dakar Future » qui ambitionne de réunir uniquement des véhicules à faible émission de carbone à l’horizon 2030.
Pour lancer cette transition énergétique, le travail mené en collaboration avec la FIA pour inciter les constructeurs à développer des motorisations alternatives trouve déjà un aboutissement avec la création de la catégorie T1-Ultimate (T1-U), qui accueille pour son baptême quatre autos : Audi et ses trois Q RS e-tron à motorisation hybride, avec Stéphane Peterhansel en chef de file ; et GCK qui table pour le moment sur les bio-carburants avec Guerlain Chicherit, en attendant d’aligner son 4x4 alimenté à l’hydrogène.
C’est aussi sur cette technologie que mise le camion de l’écurie Gaussin, présent en démonstration en Arabie Saoudite. Le rôle de laboratoire de l’extrême est ici exploité par les acteurs du Dakar, animés par l’enjeu de contribuer à l’émergence des véhicules de demain.