La 43e édition du Dakar s'est déroulée pour la deuxième fois en Arabie saoudite avec un départ depuis Djeddah, avant d'y revenir après 12 spéciales. 'Monsieur Dakar', le français Stéphane Peterhansel y décroche un 14e succès.
Après une première victoire en 1991 à moto, il en décrochera 5 autres sur deux roues avant de s'essayer aux 4 roues. A l'instar du regretté Hubert Auriol et Nani Roma, Stéphane Peterhansel compte à son palmarès des victoires au Dakar dans ces deux disciplines. Il compte aujourd'hui 8 victoires en auto, 3 avec Mitsubishi, 3 avec MINI et 2 avec Peugeot.
"Toujours aussi difficile de gagner le Dakar"
Au terme d’une course pleine de maîtrise, Stéphane Peterhansel, qui disputait cette année son premier Dakar avec Edouard Boulanger, accroche une quatorzième victoire à son palmarès. Un succès acquis trente ans après sa première victoire à moto en 1991.
"Il y a toujours autant de pression. Chaque course est toujours aussi difficile à gagner. Il faut vraiment se donner à fond, il faut être complet, il faut avoir une bonne voiture, un bon team et un copilote au top... Mais malgré tout ça l’erreur est humaine, on peut facilement en faire une. Gagner une quatorzième fois, c’était important car il y a trente ans je gagnais mon premier Dakar à moto. C’était en 1991. Je suis aussi le seul à avoir gagner sur les trois continents... avoir vécu l'Afrique, l'Amérique du Sud et maintenant l'Arabie saoudite, on est des privilégiés."
"La navigation était difficile, certes, mais on ne peut pas tout mettre sur l'expérience. Par exemple, Edouard (Boulanger) avait peu d'expérience en tant que copilote, et c'est sa clairvoyance, l'analyse du roadbook du côté de la navigation. Pour ma part, j'ai essayé de ne pas m'enflammer quand on était un peu moins rapide que Nasser (Al-Attiyah), il a fallu gérer, ne pas casser la voiture, éviter de se perdre."
"Dans notre esprit, on rêvait d'une victoire mais de là à concrétiser c'était encore une autre histoire. Edouard a toutes les qualités pour être un bon copilote, j'ai encore de la vitesse pour pouvoir m'imposer, tout s'est bien enchaîné au final. Toutes les notes qu'il m'a données étaient claires, ce qu'il voit sur le roadbook, il me le traduit, il n'a pas fallu beaucoup travailler pour ça, on parle le même langage tous les deux."