Un communiqué de presse de Peugeot a mis fin aux doutes sur son retour en Championnat du Monde d'Endurance immédiat. Le constructeur Sochalien exprimait son choix d'intensifier son programme en Championnat du Monde de Rallycross.
Puis, il y eut la déclaration de l'ACO qui expliquait que Peugeot ne pouvait s'engager en WEC. Le flou régnait puisque la firme au Lion n'avait clairement pas défini ou entériné son choix concernant le WEC.
Peugeot a fait son choix
Jean-Marc Finot, responsable du sport automobile chez PSA, a déclaré au journal L'Est Républicain : "Notre retour en endurance n'est pas à notre agenda - du moins pour l'instant. Nous avons décidé de concentrer nos efforts sur le Rallycross et sur sa version électrique."
«En fait, nous avions deux scénarios à choisir : d'une part, nous avions une option prestigieuse à haute visibilité qui soutient la marque et notre stratégie d'hybridation pour nos véhicules haut de gamme. De l'autre, il s'agissait de soutenir les voitures du segment B, nous avons choisi celle-ci."
Le futur du Lion dans le sport
Quant à Bruno Famin, le Directeur de Peugeot Sport, il parle d'une stratégie de marque. "Promouvoir la technologie hybride-essence ou anticiper le futur de nos véhicules d'ici la fin de la décennie, nous avons opté pour le e-WRX."
Effectivement la futur Peugeot 208 sera déclinée en version électrique. Le e-WRX pourrait apporter une médiatisation plus forte que les prototypes LMP1 dont la réglementation après 2020 reste dans le vague.
Les deux projets avaient du sens chez Peugeot, mais la cohérence de la réglementation sportive du WRX l'a emporté. Le manque de confiance dans le championnat WEC a permis au Rallycross d'augmenter l'attrait du WRX pour Peugeot. Une autre raison est le coût d'exploitation, bien moindre en Rallycross que le Championnat du Monde d'Endurance.
Une annonce d'un retour en endurance aurait pu être faite lors des 24 Heures du Mans en 2017, mais les suspicions d'un scandale sur les émissions des véhicules de série aurait eu raison de l'annonce. Depuis, le rachat du constructeur allemand, Opel, a quelque peu grévé le budget de PSA.