Pour l'heure, Roger Penske est très heureux avec son programme DPi engagé en IMSA. Présent à Daytona ce week-end pour la course des 24 Heures, il espère un jour pouvoir disputer les 24 Heures du Mans avec les prototypes américains.
Roger Penske est à la tête d'une écurie engagée dans de nombreuses disciplines. Déjà victorieuse en IndyCar, Can-Am, Trans-Am, NASCAR et ALMS, l'écurie espère rajouter l'IMSA à son palmarès.
Bientôt Penske au Mans en DPi ?
Ils vont affronter l'IMSA avec les nouveaux prototypes DPi en collaboration avec Acura et l'ARX-05. Pour Roger Penske, l'expérience en IMSA pourrait être bénéfique pour une arrivée en WEC si le règlement autorise les DPi dans un avenir proche.
La célèbre course des 24 Heures du Mans reste une des rares courses majeures manquantes dans l'escarcelle de Penske. Présent dans la Sarthe en 1971 avec une Ferrari 512 M/P et un abandon en course, on comprend l'envie qui l'anime de revenir affronter la classique mancelle.
"Je dois tirer mon chapeau au Président de l'IMSA, Scott Atherton, et à l'ensemble de la discipline pour ce qu'ils ont réussi à faire. J'espère que ce sera précurseur et bénéfique pour une arrivée au Mans, en 2020 peut-être." A confié Roger Penske, avant de poursuivre.
"Une fois que l'ACO et la FIA verront le nombre de voitures, de constructeurs et les coûts minimisés par rapport au Mans, peut-être qu'il y aura du changement." Les discussions sont en cours entre l'IMSA, l'ACO et le WEC pour évaluer les prochains prototypes communs. Ceci pourrait permettre aux DPi de pouvoir courir au Mans, à l'image du rapprochement du WEC avec l'IMSA avec la venue à Sebring l'an prochain.
Les réglementations actuelles de l'ACO / FIA ne permettent pas, comme en DPi, de modifier les carrosseries, les moteurs et l'électronique. Avec le succès rencontré par le DPi et l'engagement de 4 constructeurs, face au faible intérêt du LMP2, les autorités du WEC devront revoir leur copie.
La croissance actuelle du DPi est un facteur précurseur de l'orientation future des réglementations en WEC selon Roger Penske. Il se dit favorable à une course au Mans avec les DPi, d'autant qu'il constate avec malice qu'il engage déjà un pilote français : Simon Pagenaud.