Certains pilotes F1 réalisent des prouesses sur le même circuit, une piste qu'ils affectionnent. Voici un Top 10 de pilotes qui ont une histoire avec un circuit.
Pour diverses raisons de pilotage, de feeling ou encore de challenge, certains pilotes ont un palmarès impressionnant sur certains circuits. Tous les pilotes ont leur tracé de prédilection, parfois ils y excellent, d'autres non ! Voici ceux qui détiennent une histoire particulière avec ces Grand Prix.
Felipe Massa amasse à Istanbul Park
Le brésilien a rejoint la Scuderia Ferrari en 2006 avec à ses cotés un certain Michael Schumacher. Il a rapidement prouvé qu'il ne spoliait pas son baquet avec une pole position transformée en victoire au Grand Prix de Turquie.
Une histoire qui va se répéter en 2007 et 2008. Felipe Massa placera sa Ferrari en pole position et sur la plus haute marche du podium à Istanbul. Le brésilien fut aussi à l'aise à Bahreïn, mais également chez lui à Interlagos pour le Grand Prix du Brésil.
Alain Prost rit au Paul Ricard
Alors qu'ils furent coéquipiers chez McLaren, Alain Prost n'aura pris l'avantage que 4 fois sur Ayrton Senna en qualifications. Dont deux fois au circuit du Paul Ricard. Il remportera une première fois le Grand Prix de France en 1983 (1982 si René Arnoux avait respecté les consignes d'équipe).
Nous retrouverons Alain Prost sur le podium du Paul Ricard en 1985, 1986 et 1987. En 1988 il se qualifie à nouveau devant Ayrton Senna avec une demi-seconde d'avance. Il y remportera une victoire le lendemain. Il récidivera l'année suivante en 1989 avec la pole position et la victoire. Sa 4e victoire sur le circuit Varois viendra en 1990. Il totalise un total de 6 victoires au Grand Prix de France, une en 1981 à Dijon et une autre à Magny-Cours en 1993.
Michael Schumacher court à Magny-Cours
Quand un pilote de légende comme Michael Schumacher détient 91 victoires, il y a forcément des doublons. Il collectionne les victoires sur de prestigieux circuits comme ses 6 réalisations à Spa-Francorchamps, Barcelone et Suzuka. Mais avec 7 victoires à Imola et Montréal, on peut dire que ces pistes n'ont plus de secrets pour lui !
Mais l'ogre Michael Schumacher se dit que les records sont fait pour être battus. Les siens, plus particulièrement. C'est ainsi qu'au cours de sa carrière il a amassé 8 trophées sur le circuit de Magny-Cours. De sa première avec Benetton-Ford en 1994, sa Benetton-Renault en 1995 et celles avec la Scuderia Ferrari en 1997-98, 2001-02, 2004 et 2006. L'une des plus mémorables sera certainement celle de 2004 avec le génie de Ross Brawn d'opter pour une stratégie à 4 arrêts pour se défaire de la Renault de Fernando Alonso.
Ayrton Senna, le funambule de Monaco
Il était le trompe-la-mort des rues de Monaco. Proche d'un exploit dans les rues monégasques en 1984 à bord d'une Toleman. Il attendra 1987 à bord d'une Lotus pour enfin décrocher le graal ! Il ira battre le record de Monsieur Monaco, Graham Hill qui le remporta à 5 reprises. Et 5 c'est d'ailleurs le nombre de victoires qu'il enchaînera dans les rues de la Principauté de 1989 à 1993.
Il décrochera en tout 6 victoires au Grand Prix de Monaco, et aurait pu monter son avantage à 7, s'il n'avait pas commit cette erreur en 1988. Alors qu'il se qualifia près d'une seconde et demie plus rapide qu'Alain Prost, tous deux chez McLaren, il tenta d'humilier son coéquipier en course. A 12 tours du drapeau à damiers, une erreur au virage du Portier mettra un terme à sa course.
Lewis Hamilton, Mon7réal
Lewis Hamilton s'est mieux distinguer que quiconque à Montréal avec 7 succès (fin 2019). De sa première victoire en 2007, il en glanera 6 supplémentaires. Mais il connut une succession de revers de médaille. En 2008 il était en tête quand il nous gratifie d'un accrochage avec Kimi Räikkönen... dans les stands. En 2011 et le Grand Prix qui allait s'étaler sur 4 heures, il eut un accrochage avec son coéquipier chez McLaren-Mercedes, Jenson Button. Et ce dernier de remporter la course ce jour-là. Quant à l'édition 2014, sa Mercedes par manque de fiabilité ne lui permettra pas de défendre ses chances.
Jarno Trulli aime Indianapolis
L'italien a toujours été bon dans les rues de Monaco, mais c'est à Indianapolis qu'il s'est le mieux illustré. Jarno Trulli, l'homme qui claque un bon chrono en une seule tentative. Il sera 4e en 2001, 5e en 2002 et à nouveau 4e en 2003. En 2004 il ne pourra se qualifier et partira dernier mais il finira... 4e. Et c'est en 2005 que sa Toyota le place en pole position... Malheureusement on connait tous l'épisode du Grand Prix des États-Unis cette année-là. Il ne prendra pas le départ comme tous les pilotes chaussés de pneus Michelin.
En 2006, il s'élancera très loin sur la grille pour terminer à nouveau 4e. Pour la dernière venue de la F1 à Indianapolis, l'italien terminera à la 6e place. Qui sait ce qu'aurait pu faire Trulli si la Formule 1 avait continué d'accueillir Indianapolis à son calendrier ?
Nigel Mansell, Tea-Time à Silverstone
Le célèbre moustachu de la Formule 1 a définitivement trouvé quelque chose de spécial à Silverstone. Même si sa première victoire "à la maison" sur ses terres britanniques fut à Brands Hatch en 1985 pour le Grand Prix d'Europe, il s'y illustrera à nouveau en 1986 mais pour le Grand Prix de Grande-Bretagne cette fois-ci.
A partir de 1987 c'est Silverstone qui accueille à nouveau le Grand Prix britannique, la victoire de Mansell face à Nelson Piquet est encore dans tous les esprits. Le moteur Judd de sa Williams en 1988 ne lui permettra pas de contester la victoire à Senna. Il terminera second en 1989, et s'adjugera la pole position en 1990. Mais en course la boite de vitesses de sa Ferrari décidera de mettre un terme à sa course.
De retour chez Williams en 1991, il réalisera la pole position, il mènera tous les tours, réalisera le meilleur tour en course et remportera le Grand Prix de Grande-Bretagne. En 1992, il est en pole position avec 1"9 d'avance sur Ricardo Patrese... alors second sur la grille de départ. Ayrton Senna 3e sur la grille s'est qualifié avec un écart de 2"7 sur le poleman. Nigel Mansell mène tous les tours et remporte une nouvelle fois le Grand Prix.
Kimi Räikkönen, eau rouge à Spa-Francorchamps
Certes Michael Schumacher a remporté 7 victoires à Spa, et Kimi Räikkönen "seulement" 4. Mais cela représente 20% des victoires du finlandais. Il aurait pu en remporter d'avantage, mais il n'y eut pas de Grand Prix de Belgique en 2003 ni en 2006.
Sa victoire en 2004 pour Mclaren-Mercedes fut la seule de sa saison. En 2005 il viendra à bout de son coéquipier Juan-Pablo Montoya. Sa 3e victoire viendra en 2007, l'année de son sacre. La 4e se profilait en 2008, mais son duel avec Lewis Hamilton allait se conclure dans le mur pour le pilote de la Ferrari.
En 2009, il ne laissa aucune chance à la Force India de Giancarlo Fisichella en pole position, pour signer la seule victoire de Ferrari de la saison. Il sera sur le podium en 2012 pour son retour en Formule 1, et 4e en 2014 pour son retour chez Ferrari et à nouveau 4e en 2017.
Juan Pablo Montoya, de Bogota à Interlagos
C'est lors de sa première saison en F1 qu'il marquera les esprits lors de son 3e Grand Prix. Un dépassement autoritaire sur Michael Schumacher qui tourne encore en boucle sur internet. Il était en tête de la course, prêt pour sa première victoire. Mais un Verstappen allait ruiner ses espoirs... Jos sur son Arrows orange pour déclencher l'orage dans les tribunes !
Il s'empara de la pole position en 2002, mais ne concrétisa pas en course. Tout comme l'édition 2003 épouvantable sous la pluie, dont il sortit pas du piège au tour 24. Mais c'est en 2004 qu'il réussit enfin à soulever la coupe. Alors chez BMW.Williams il dut lutter face à Kimi Räikkönen chez McLaren-Mercedes qu'il rejoindra la saison suivante. Et c'est à nouveau en fin de saison que le colombien s'imposera pour McLaren-Mercedes au Brésil pour ce qui sera sa dernière victoire en F1.
Giancarlo Fisichella, la Dolce Montréal
Le paradoxe de la carrière de Giancarlo Fisichella qui fut un outsider redoutable avec un matériel médiocre.... Et un performeur en deçà de sa valeur avec du matériel taillé pour la victoire ! Mais le quart des podiums obtenus en carrière par Fisichella le furent à Montréal. Il trustera le podium 4 saisons de suite. En 1997 pour l'écurie Jordan avec la 3e place, il sera second pour Benetton en 1998 et 1999, puis 3e en 2000. De retour dans une Jordan moins fringante en 2002, il se qualifiera 6e et terminera 5e en course. En 2004 chez Sauber, il sera 4e à Montréal soit le meilleur résultat de sa saison.
En 2005, il allait pouvoir concrétiser une victoire au Canada. Qualifié en 4e place sur la grille, il s'en arracha pour prendre la tête de la course et retenir Fernando Alonso, son coéquipier. Mais un problème hydraulique en décidera autrement.