Après une lutte acharnée en début et en fin de course au Grand Prix des États-Unis, Lando Norris ne comprend pas les décisions inconstantes des commissaires concernant les pénalités infligées aux pilotes.
Lando Norris n'a pu accéder au podium du Grand Prix des États-Unis à cause d'une pénalité de 5 secondes pour le quota des limites de piste, n'ayant pas une avance suffisante sur Max Verstappen, c'est ce dernier qui accède au podium.
Norris ne comprend l'absence de pénalités
Le duel s'est immédiatement engagé à l'extinction des feux, quand Max Verstappen est venu au niveau de la McLaren dès le premier virage. Le Néerlandais a fortement insisté à l'intérieur du premier virage pour s'en extraire en écartant la trajectoire au point de ne laisser aucune marge à Lando Norris, le Britannique s'est retrouvé au-delà des limites de piste. Aucun de ces deux-là n'a profité de la situation, puisque c'est Charles Leclerc qui a pris les commandes de la course pour filer vers la victoire.
Mais, voyant qu'aucune enquête des commissaires n'était déclenchée sur cette manœuvre, Lando Norris était quelque peu déconcerté. Au tour 52, avec des gommes un peu en meilleur état que celles de Verstappen, le pilote McLaren prend l'extérieur au virage 12 après la longue ligne droite pour se porter à hauteur de la Red Bull. La confrontation s'est aussi soldée par un passage hors-piste, le Britannique conservant cette fois-ci l'avantage sur le Néerlandais.
Bien que Verstappen ait également quitté la piste en se défendant, les commissaires ont infligé à Norris une pénalité de cinq secondes pour être sorti de piste et avoir gagné un avantage. Norris n'était évidemment pas heureux de la situation au micro de Sky Sports :
"Les commissaires ne peuvent évidemment pas se décider pendant quelques tours, donc ce n’est pas une décision facile sinon elle serait venue un peu plus tôt. Il est aussi sorti de la piste, il y est alors clairement allé trop fort et a aussi gagné un avantage en faisant ce qu’il a fait. Je ne fais pas les règles, donc…" Au micro de CANAL+, il déplorera une inconstance des décisions prises par les commissaires.
Concernant la manœuvre du départ, Norris ne sait pas s'il était possible de faire autrement : "Je dois aller le revoir. J’étais assez serré. Évidemment, Max est allé dans un espace étroit. Depuis l’intérieur de la voiture, c’est plus difficile à dire sur certaines choses et aussi plus facile sur d’autres."
"Il s’était évidemment beaucoup engagé, ce qu’il a le droit de faire, mais encore une fois, il est complètement sorti de la piste. Je dois revoir ça mais en même temps, il a clairement dépassé en sortant de la piste donc je ne vois pas comment faire autrement. Il défend en sortant les autres de la piste, il dépasse aussi en sortant de la piste, mais je ne vais pas me plaindre. Max a bien piloté, il s’est bien défendu, on a eu une bonne course, mais les règles sont les règles."
Concernant le rythme des Ferrari aujourd'hui, Norris reconnait que même s'il était sorti en tête du premier virage, il aurait fini troisième au mieux : "Nous étions beaucoup plus lents que les Ferrari et les Red Bull. Nous avons probablement terminé là où nous nous attendions à être. J’aurais aimé être troisième, et je pense que c’est ce que nous méritions. Mais nous n’avions toujours pas le rythme par rapport aux Ferrari, donc même si j’étais sorti du virage 1 en tête, je pense que j’aurais quand même fini troisième."