Alex Albon a été le dernier appelé de la saison 2019 de F1. Le pilote d'origine thaïlandaise se confie sur ce revirement de situation.
Le pilote Toro Rosso s'avère être un invité inattendu. Troisième du dernier championnat FIA F2, avec DAMS, il n'aurait pas cru rejoindre la grille de la F1 cette saison.
"Au début de l’année passée, c’était même mal embarqué pour je cours en FIA F2, et l’équipe DAMS a fait de gros effort pour que je puisse m’aligner (Bullfrog l'a aidé également, ndlr). Alors la F1, vous pensez ! Je m’étais même fait une raison en mettant la F1 de côté pour viser d’autres séries (il a signé un contrat en Formule E avec Nissan e.DAMS, ndlr). Puis la chance a tourné sur le marché de pilotes et me voilà'', explique-t-il à F1i.
En F1 sans le moindre essai
Alex Albon est un pilote particulier. Avant de piloter pour la nouvelle Toro Rosso à Barcelone, il n'a jamais couru le moindre kilomètre à bord d'une F1.
"Je me souviens bien de ma première fois dans la voiture, lors du shakedown à Misano. C’était forcément impressionnant mais j’ai senti rapidement que je pouvais m’en sortir. Les premiers tours en essais se sont bien passés. Au début, vous testez la puissance et les possibilités de la voiture. Puis vous montez dans les tours, voulez extraire encore plus de performance tout en en gardant sous le pied. Pour être honnête, j’ai été surpris que la voiture soit si… pas « facile » mais du moins « rapide » à prendre en main. Là où ça devient plus ardu, c’est quand vous cherchez les limites de la voiture et êtes au maximum de votre concentration'', ajoute-t-il à F1i.
Il revient également sur un des aspects les plus compliqués du métier de pilote de F1 : la communication à avoir avec l'ensemble des acteurs d'une monoplace.
"En tant que pilote de F1, vous avez énormément d’informations à digérer au quotidien. Et vous dépendez de tellement de personnes avec qui vous devez communiquer. Sur le circuit, après chaque session, toutes les équipes se réunissent pour débriefer. Vous n’avez pas seulement les gens de Faenza, mais aussi ceux de Bicester (où se trouve la soufflerie de Toro Rosso, ndlr), de Honda, etc. Et c’est primordial de leur fournir un ressenti le plus complet et clair possible pour les aider à développer la voiture'', souligne Alex Albon.