Allons-nous bientôt revoir le prestigieux nom d'Andretti en F1 ? Michael Andretti aurait des envies de reprendre une équipe de F1, même si des premières discussions n'ont pas abouties, il n'abandonne pas l'idée.
Venir en F1, oui, mais en rachetant quelle écurie ? Michael Andretti s'est entretenu avec RACER et a expliqué qu'il envisageait toujours cette option même si le chemin est encore long.
Andretti bientôt propriétaire d'une écurie de F1 ?
Si les premières discussions avec Haas F1 Team n'ont pas dépassé le stade de la simple approche, Michael Andretti doit chercher une nouvelle cible dans le paddock de la F1, car bâtir une écurie de zéro n'est pas la chose la plus aisée, ni la moins coûteuse.
Les autres structures dans le paddock récemment rachetées sont Sauber Motorsport (Alfa Romeo Racing) passée sous le giron de Longbow Finance SA depuis 2016, quant à Williams elle a été reprise en 2020 par un fonds d'investissement américain, Dorilton Capital.
"Ce serait génial, mais il y a un long chemin à parcourir si cela devait se produire", a déclaré Andretti à RACER. "Si la bonne opportunité se présente, nous serons à fond dedans. Mais nous n'en sommes pas encore là."
Pour l'heure, le rachat de Williams par Dorilton Capital table sur un projet sur 10 ans pour ramener l'écurie vers le sommet de la F1. L'enrôlement de plusieurs personnages-clés à la tête de l'équipe nous fait penser à un projet sérieux et concret, la piste de la revente (un temps crainte) ne semble pas se manifester.
Concernant l'autre candidate, Alfa Romeo a prolongé son aventure en F1 en continuant à être le prête-nom pour Sauber Motorsport. Un partenariat prolongé sur le long terme avec des évaluations annuelles. L'écurie suisse continue son partenariat avec Ferrari, tout en conservant une certaine indépendance dans le choix de ses pilotes, surtout qu'elle dispose de la Sauber Academy, là où elle espère piocher dans son viviers de futurs espoirs de la F1, comme Théo Pourchaire.
La piste pour Andretti est bien le rachat d'une écurie de F1, car si elle devait devenir une nouvelle structure, elle devrait s'acquitter des droits d'entrée qui s'élève à un montant dissuasif de 200 millions de dollars, une somme qui serait répartie entre les différentes autres équipes du plateau (compensation donnée aux structures existantes pour qu'une onzième écurie puisse recevoir les bénéfices générés par la F1).