Michael Andretti a pour ambition d'amener sa propre écurie en F1 dès 2024 après l'échec des négociations pour le rachat de Sauber l'an passé. Mais depuis la communication faite par Mario Andretti, les choses n'avancent pas bien vite du côté de la FIA.
La famille Andretti veut désormais s'investir en F1 en y amenant sa propre structure avec un plan qui peut débuter dès 2024, à condition que la FIA leur donne le ticket d'entrée.
Andretti pousse pour arriver en F1 en 2024
Michael Andretti a déjà un plan solide pour arriver en F1 dès 2024, en ayant déjà réfléchi à une implantation en Europe pour son usine, le partenariat moteur est déjà conclu et l'un des premiers pilotes a été approché.
Mario Andretti, qui a plus souvent communiqué que son fils à propos de leurs plans pour arriver en F1, réitère leur détermination à être sur la grille en 2024. Selon les informations, les deux hommes rencontreraient le nouveau président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, ce week-end à Miami.
"Si tout se passe bien, nous serons en Formule 1 en 2024", déclare Mario Andretti (82 ans) cité par Speed Week. "Nous avons un partenaire moteur", a-t-il ajouté, faisant référence à Renault. "Nous avons les finances nécessaires, nous avons certainement le savoir-faire. Mais nous devons tout mettre en ordre pour pouvoir nous engager selon les exigences de la FIA."
Andretti a même un pilote américain en tête, tout désigné, pour le premier volant de son écurie.
"Très probablement Colton Herta", a déclaré Mario, faisant référence au Californien de 22 ans qui court déjà pour Andretti en IndyCar. "Je reconnais en lui une profonde faim de réussir, également en Formule 1."
Le PDG de Liberty Media, Greg Maffei, est plutôt prudent quant aux chances d'Andretti d'arriver en F1, mais il admet que le lien avec le lucratif marché américain est "un point positif".
"J'ai parlé à Greg (Maffei) et je lui ai demandé de nous laisser cette opportunité, et nous battrons tout le monde" a déclaré Michael Andretti. "C'est tout ce que je demande. Laissez-nous avoir une chance. Nous avons d'excellents bailleurs de fonds. L'argent n'est pas le problème", a-t-il ajouté.