Après la déclaration du promoteur, Saudi Motorsport Company, et de la FIA qui confirmait que le Grand Prix aller continuer, les pilotes ont discuté de la situation dans une réunion qui a duré plus de 4 heures.
Après les déclarations du promoteur du Grand Prix, de Stefano Domenicali et du président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, les pilotes se sont rassemblés pour une réunion du GPDA qui a duré plus de 4 heures.
Une réunion interminable pour les pilotes, qui décident de courir
Les pilotes sont restés dans la salle de réunion et ont réalisé leur briefing habituel du vendredi, restant trois heures de plus, certains portant encore leur combinaison de course après la deuxième séance d'essais. Ils ont eu la visite de Stefano Domenicali, Ross Brawn et ensuite celle des patrons d'équipe où ils ont pu échanger leurs opinions, afin d'éviter un boycott massif de la part des pilotes pour le Grand Prix.
Stefano Domenicali a ensuite organisé une réunion séparée avec les patrons d'équipe, tandis que les pilotes sont restés ensemble jusqu'à peu après 2 heures du matin, heure locale. Après plus de quatre heures au total, les pilotes ont rendu leur décision à George Russell, qui est le directeur de l'Association des pilotes de Grand Prix (GPDA), pour rencontrer les patrons d'équipe.
Peu de temps après, Russell et les directeurs d'équipe sont retournés dans le paddock où plusieurs patrons d'équipe ont confirmé aux médias que la course aurait lieu. Le patron de Red Bull, Christian Horner, a approuvé la décision de poursuivre la course.
"Je pense que le sport doit rester uni collectivement", a déclaré Horner. "Tout acte de terrorisme ne peut être toléré. Le sport ne doit pas se laisser intimider par le fait qu'une telle situation n'est pas acceptable. Stefano Domenicali et le président de la FIA s'en occupent. Il y a eu toutes les assurances des organisateurs et nous allons courir."
Le patron de Mercedes, Toto Wolff, a ajouté : "Le circuit de F1 est probablement l'endroit le plus sûr que l'on puisse trouver en Arabie Saoudite en ce moment." Le fait que la réunion se soit éternisée près de 4 heures, démontre que les avis ont été très partagés. Rien ne garantit pour l'heure que certains pilotes ne décident pas de renoncer à courir et de déclarer forfait, se sentant en danger à Jeddah.