La Scuderia Ferrari revient quasi-bredouille du Grand Prix de São Paulo avec un double abandon. John Elkann n'a pas été tendre avec ses pilotes alors qu'il encense les ingénieurs et mécaniciens.
L'écurie de Maranello se bat pour la deuxième place du classement des constructeurs, mais la contre-performance au Brésil leur fait perdre cette place de dauphin derrière McLaren, désormais devancée par Mercedes et Red Bull Racing.
Elkann pas tendre avec ses pilotes
La Scuderia Ferrari traverse-t-elle une crise existentielle ? Car, avec deux très bons pilotes du calibre de Charles Leclerc et Lewis Hamilton, ils seraient en droit d'espérer de meilleures performances. Mais pas une seule victoire, exceptée celle en course Sprint en Chine pour Hamilton en début d'année. Au Brésil, le Britannique déclarait traverser actuellement un cauchemar, tout en restant concentré sur le meilleur à venir.
Mais, le grand patron de Ferrari, John Elkann n'a pas été tendre après ce double abandon au Brésil, alors qu'à l'autre bout du globe, à Bahreïn, l'écurie italienne était sacrée championne du monde des constructeurs, tout comme leurs pilotes en FIA WEC.
Le Brésil a été une grande déception, déclare John Elkann à la Sky Italia. Si l’on regarde le championnat de Formule 1, on peut dire que nos mécaniciens sont les meilleurs du plateau, grâce à leurs performances et à tout le travail effectué lors des arrêts au stand. Si l’on regarde nos ingénieurs, il ne fait aucun doute que la voiture s’est améliorée. En revanche, pour le reste, le niveau n’est pas à la hauteur.
Et il est certain que nos pilotes doivent se concentrer sur la conduite et moins parler, car nous avons encore des courses importantes devant nous et il n’est pas impossible d’obtenir la deuxième place, avoue-t-il, avant de conclure : A Bahreïn, nous avons remporté le titre FIA WEC. Quand Ferrari est unie, les résultats suivent.
John Elkann oublie de dire que l'abandon de Charles Leclerc n'est pas de son fait, percuté par Kimi Antonelli, lui-même accroché par Oscar Piastri. Quant à Lewis Hamilton, s'élançant depuis la 13e place, il fut en proie aux velléités de certains et Carlos Sainz le percuta au départ, avant que le septuple champion du monde ne perde son aileron avant sur l'Alpine de Colapinto. Il sera contraint d'abandonner ultérieurement à cause d'une monoplace imprévisible, trop endommagée au niveau du fond plat.
