En début de semaine, Aston Martin et Mercedes étaient sous le feu des projecteurs. Depuis, la lumière s'est éteinte.
Aston Martin et Mercedes ont été l'objet d'une enquête en fin d'année dernière. La cause n'est autre que les transactions boursières. Le Journal de Montréal a révélé que le BaFin, le gendarme des marchés boursiers allemands, a enquêté sur l’achat d’actions d’Aston Martin par Toto Wolff, soulevant de possibles suspicions de délit d’initié. La Financial Conduct Authority (FCA), au Royaume-Uni, a repris l'enquête, les actions d'Aston Martin étant cotées en bourse londonienne.
Toto Wolff, à la tête de l'équipe Mercedes F1, dont il est actionnaire à 33%, a pris 0,95% du capital d'Aston Martin. Le journal canadien rapporte que "le transfert d’actions se fait d’une compagnie liée à Stroll basée aux îles Vierges britanniques (un paradis fiscal) jusqu’à une compagnie liée à Wolff basée à Guernesey (un autre paradis fiscal)'' le 17 avril 2020. Seulement, en octobre, Mercedes prend une participation de 20% dans le constructeur britannique.
"Toutes les divulgations nécessaires ont été faites aux autorités financières britanniques au moment approprié'', répond Bradley Lord, responsable communication de Mercedes en F1 au journal québécois.
Une action totalement légale
Le BaFin, régulateur des marchés allemands, a examiné l'action et a également transmis des informations à ses homologues de la Financial Conduct Authority (FCA) concernant les actions Aston Martin.
Le BaFin a déclaré qu'il n'avait pas trouvé de preuves pour ouvrir une enquête. La FCA a refusé de commenter, une personne proche du dossier ayant déclaré que la FCA n'avait pas mené d'enquête.
"Je peux confirmer que le BaFin a étudié la transaction avec les suspicions possibles de délit d’initié, mais elle n’a trouvé aucune preuve de cela", déclare le porte-parole du BaFin.