L'arrivée d'Audi est actée pour 2026 en tant que motoriste, mais son implication devrait aller au-delà en reprenant tout ou partie d'une écurie existante, qui devrait être vraisemblablement Sauber Motorsport AG.
Audi Sport a profité du Grand Prix de Belgique pour annoncer son intention d'être en F1 dès 2026, sans identifier l'écurie avec laquelle ils le feront. Dans la foulée, c'est Alfa Romeo qui a annoncé qu'ils quitteraient la discipline fin 2023, laissant l'écurie suisse avec son patronyme Sauber de retour... à moins qu'Audi ne vienne se positionner en tant qu'actionnaire (minoritaire/majoritaire) ou repreneur.
Audi, le salut pour Mick Schumacher ?
On se souvient de l'épisode de la tentative du rachat avorté par Michael Andretti sur Sauber en 2021, il se pourrait que Audi puisse y parvenir. Le site F1-Insider.com croit savoir qu'une prise de contrôle de Sauber par Audi à hauteur de 75% serait l'hypothèse plausible et que cette annonce pourrait intervenir avant la fin du mois pour le Grand Prix de Singapour.
Le souhait de Audi serait d'avoir un pilote allemand dans le cockpit. Si Audi prend le contrôle de Sauber à partir de 2024, il faudra vérifier si les contrats des pilotes actuels ont expiré. Il est entendu que Bottas a signé pour 2 ans (+1 an en option), le Finlandais sera titulaire en 2023 et probablement en 2024. Il s'était d'ailleurs réjoui de l'arrivée de Audi et espérait faire partie de ce beau projet.
Quant au second pilote, Zhou Guanyu (qui devrait logiquement prolonger pour 2023), rien n'est assuré pour 2024. "Certainement, nous n'avons pas encore décidé d'une équipe, donc nous n'avons pas décidé des pilotes", a déclaré Markus Duesmann, président d'Audi. "Nous espérons que nous aurons un pilote allemand et nous espérons que nous aurons une course allemande. C'est tout ce que je peux dire."
Si le président de Audi souhaite un pilote allemand pour 2024, la seule option de la grille actuellement est Mick Schumacher. Ce dernier est en difficulté pour trouver un baquet pour l'an prochain. Il peut éventuellement convaincre une année supplémentaire son patron (Günther Steiner) pour rouler encore chez Haas, signer ailleurs (Williams, Alpine) ou éventuellement prendre une année sabbatique en attendant un contrat Audi pour 2024 (une autre situation complexe et pas l'option qu'il aimerait privilégier).