Le Grand Prix d'Autriche au format Sprint propose donc cette course sprint à la mi-journée, remportée par Max Verstappen suivi des deux McLaren de Piastri et Norris.
A l'heure de s'installer sur la grille de départ, l'air ambiant est à 28°C, la piste affiche 43°C. L'ensemble des pilotes s'élanceront avec des pneus Medium.
Autriche, Sprint
Seuls les 8 pilotes inscriront des points sur cette course d'une distance d'un tiers du grand prix, soit 24 tours. La première procédure de départ sera avortée (à cause de photographes mal positionnés au premier virage) et un nouveau tour de formation sera effectué. A l'extinction des feux, le départ est donné, avec un bon envol pour Verstappen qui conserve la tête de course au premier virage alors que Piastri harcèle déjà son coéquipier Norris, Sainz se porte au niveau de Russell et parvient à le doubler à l'extérieur du virage 4. Dès le deuxième tour, le DRS est autorisé, mais cela ne permet pas à Norris d'inquiéter Verstappen, le pilote McLaren signe le meilleur tour en course en 1'08"935.
Le classement du Top 10 au tour 3 : Verstappen, Norris, Piastri, Sainz, Russell, Hamilton, Leclerc, Pérez, Magnussen et Stroll. Dès le troisième tour, Norris sort dans le sillage proche de la Red Bull après le virage 3. Norris continue de se montrer dans les rétroviseurs de Verstappen au tour 4, il bénéficie toujours du DRS. Au tour 5, Norris plonge à l'intérieur du virage 3, le pilote McLaren double mais élargit en sortie de virage, Verstappen se replace à l'intérieur et garde le cap jusqu'à l'intérieur du virage 4 pour reprendre son bien. Derrière, Norris est sous la menace de son coéquipier Piastri, l'Australien double et va essayer de déloger Verstappen de la tête de course.
Russell reprend le dessus sur Sainz au tour 8, les deux Alpine sont aux portes du Top 10, en tête Verstappen a réussi à mettre plus d'une seconde d'écart face à Piastri au tour 11. Norris a de nouveau fait la jonction avec Piastri et se trouve dans la zone DRS sans que McLaren donne les consignes. Ensuite un train DRS s'installe, empêchant les pilotes de faire la différence, certains devant gérer les pneus, d'autres la température des freins. Pas beaucoup de surprises ou d'opportunités jusqu'au damier. Vertappen parvient à conserver son avantage devançant les deux McLaren. Les pilotes Ferrari constatent qu'ils n'ont pas le rythme pour aller chercher les McLaren.