La première séance de qualifications du Grand Prix d'Australie a établi une première hiérarchie. Une McLaren s'est hissée dans le top 10, la seconde n'en a pas eu l'occasion.
Le flou régnait encore sur l'ordre des forces en présence après les essais hivernaux, même si l'on s'attendait aux Mercedes et Ferrari très rapides. Mais qu'en est-il des outsiders ?
Très bon début pour Lando Norris
De l'aveu des pilotes, il se dit que la bataille pour le milieu du peloton sera très serrée et indécise. Et ils avaient raison. Dès la première session Q1, les 18 monoplaces étaient dans la même seconde, seules les Williams pêchent encore par un manque de développement flagrant.
Si bien que l'on a eu des surprises, comme l'élimination prématurée de Pierre Gasly chez Red Bull coincé en 17e sur la grille avec un temps de 1"003 plus lent que le meilleur chrono de Q1, il échoue à se qualifier pour Q2 de seulement 0"055, un soupir...
Chez McLaren, l'optimisme domine car Lando Norris a réussi son examen de passage, un 8e temps en Q1 à 0"685, un 9e chrono à 1"409 en Q2 puis finalement une 8e place décrochée sur la grille de départ avec un écart de 1"818 sur le poleman, Lewis Hamilton, les Mercedes étant sur une autre planète.
Évidemment, avec une telle performance, Lando Norris était aux anges :
"J'ai adoré ça mais je ne vais pas m'emporter ! J'étais très nerveux au début de la session car c'était ma première qualification en F1 et je n'avais jamais été ici auparavant. Mais j’ai réussi à boucler les tours aujourd'hui, l’équipe était fantastique.
Notre objectif était d'entrer dans la deuxième session, mais cela s'est avéré être encore meilleur et c'est une grande amélioration de la confiance en soi et pour tout le monde. La course sera longue et difficile et c’est sur quoi je dois me concentrer maintenant. J'espère que je vais bien dormir."
A l'inverse, en 18e place en fond de grille, Carlos Sainz Jr. ne cache pas son mécontentement :
"J'ai eu de la malchance incroyable aujourd'hui. J'étais sur un très bon tour qui nous aurait fait entrer dans le top 10. Puis je suis tombé sur le Williams de Robert Kubica avec une crevaison dans le dernier secteur au milieu de la piste au virage 14, mais je ne pouvais pas l'éviter. et j'ai laissé tomber quatre dixièmes. J'étais au mauvais endroit au mauvais moment, c'est dommage. Nous avions le rythme nécessaire pour nous qualifier pour Q2. Nous avions une marge pour être encore plus forts, mais tout était hors de notre contrôle."