Longtemps à la tête de la F1, Bernie Ecclestone s'est permis une nouvelle sortie sur la situation du pinacle de la monoplace.
Bernie Ecclestone, ancien dirigeant de la F1 avant que Liberty Media ne rachète la discipline au CVC Capital Partners et aux autres actionnaires, n'a jamais eu sa langue dans sa poche. Pour lui, la F1 doit être dirigée d'une main de fer pour aller dans la bonne direction.
"Je crois toujours qu'il doit y avoir des individus qui prennent des décisions quand c'est important'', déclare-t-il à Sport1.de. "En tout cas, la démocratie n'a jamais fonctionné en F1. Je me suis toujours senti comme un empereur qui devait constamment parler à des princes qui ne pensaient qu'à eux-mêmes, à leur propre profit, mais pas pour tout le pays. J'ai donc souvent dû user de mon pouvoir ou leur faire peur. Sinon, la F1 n'aurait jamais fonctionné de cette façon''.
Bernie Ecclestone tacle Liberty Media
Plus tôt dans l'année, le Grand Prix d'Australie a été annulé seulement quelques heures avant le début de la première séance d'essais libres, une situation qui a suscité une vive réaction au sein des fans présents sur place. Pour Bernie Ecclestone, Liberty Media n'a pas su gérer la crise et n'arrive pas à faire face à la crise sanitaire causée par le Coronavirus.
"La gestion de crise en Australie n'a pas fonctionné. Il n'y a eu aucune communication ordonnée jusqu'à ce que la course soit finalement annulée'', déclare-t-il. "La F1 devrait être annulée maintenant. Pour toute la saison. Parce que personne ne sait exactement comment cela va se passer. En fin de compte, ce sont les politiciens qui décident. Mais personne ne tiendra d’événements majeurs tant qu’il y aura toujours un risque. Personne n'assumera cette responsabilité. Les gens de Liberty Media pensent qu'ils savent ce qu'ils font. Mais la F1 a un ADN européen. Vous ne pouvez pas la diriger, elle et ses protagonistes, comme s'il s'agissait de football ou de basket-ball. Il y a trop de discussions, mais trop peu de gestion''.