[vc_row][vc_column][vc_column_text]
La Formule 1 a débuté l'exercice 2018 par les essais hivernaux à Barcelone avec deux séances de 4 jours. Les écuries ont eu des programmes de développement bien différents, ainsi il est compliqué d'établir une véritable hiérarchie. Néanmoins, on peut faire parler les chiffres de ces essais F1.
Les tests d'avant-saison sont désormais terminés, les équipes analysent les datas récoltées. Elles embarqueront ensuite pour Melbourne et le premier Grand Prix de la saison, un bilan des essais s'impose.
Le tour le plus rapide
C'est donc le circuit de Barcelona-Catalunya qui accueille les 10 écuries de F1 pour ces essais hivernaux. Le tracé espagnol est long de 4,655 km et est globalement apprécié des pilotes pour sa mixité de virages lents, rapides, chicanes et longues lignes droites.
C'est Ferrari qui établit le meilleur tour lors de la seconde semaine, où les températures étaient plus clémentes. C'est le nouveau composé HyperSoft (rose) que la Scuderia a employé pour établir le record du tour. Sebastian Vettel devance Kimi Räikkönen avec les Ferrari dans les mêmes chronos. Fernando Alonso fait contre mauvaise fortune (fiabilité), bon cœur et un troisième chrono sur la McLaren-Renault.
A noter que si les Mercedes pointent à la 8ème et 10ème place, elles n'ont jamais utilisé les HyperSoft. Une Red Bull, une Renault et une étonnante Haas sont en haut de la feuille des temps. Cette hiérarchie n'a presque pas de valeur, on ne connait pas les quantités d'essence embarquée, ni même les cartographies moteur utilisées.
[/vc_column_text][vc_single_image image="43069" img_size="full" onclick="link_image"][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]
Le plus de kilomètres parcourus
La première semaine a fortement perturbé les essais, avec notamment un épisode neigeux. Il n'y a donc pas eu 8 journées de roulage, mais plutôt 7. En terme de kilométrage parcouru c'est Mercedes qui a été la plus assidue en piste avec 1 040 tours, soit 4 841 km.
La seconde écurie la plus présente en piste est la Scuderia Ferrari avec 111 boucles de retard sur Mercedes. Les quelques 929 tours bouclés par la Rossa donnent une distance de 4 324 km. Mais la distance la plus étonnante est au crédit de Toro Rosso. La petite Scuderia de Faenza a changé son bloc Renault pour le V6 Turbo Honda. Connaissant le passif douloureux de fiabilité lors de ces 3 dernières saisons, il est de bonne augure que cette alliance démarre sous les meilleurs auspices avec 822 tours.
Parmi les écuries ayant couvert le moins de tours, McLaren habitué depuis quelques saisons. Ceci étant, le rythme semble meilleur que sous l'ère Honda, mais quelques soucis techniques sont toujours présents, certainement la conséquence du mariage rapide avec Renault.
[/vc_column_text][vc_single_image image="43070" img_size="full" onclick="link_image"][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]
Quelles sont les meilleures améliorations ?
Si les essais hivernaux ne représentant pas les performances absolues des F1, comparons avec les essais hivernaux de 2017. Si certaines écuries cachent leur jeu, gageons que cela se reproduise chaque année, ainsi voyons quelles sont les meilleures améliorations.
Les temps au tour seront supérieurs à 2017, malgré la présence du Halo qui alourdit encore les monoplaces. La gamme de pneus Pirelli est encore plus tendre pour la performance, les records vont encore fondre en 2018.
La plus flagrante des améliorations est celle de McLaren, engluée de problèmes techniques l'an passé, l'écurie de Woking a connu de meilleures journées avec Renault. Sauber, Haas, Renault et Toro Rosso présentes les meilleures améliorations après McLaren. Les Ferrari ont fait un bon en avant de plus d'une seconde et demi également. Force India n'a pas significativement effectué un pas en avant. Mercedes qui reste le top team à battre, gagne presque une seconde. En revanche, Williams n'a pratiquement pas amélioré ses chronos de l'an passé.
[/vc_column_text][vc_single_image image="43071" img_size="full" onclick="link_image"][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]
Quel motoriste est le mieux armé ?
Lors de ces essais, les ingénieurs motoristes attendaient les datas tant le défi est important en 2018. Si les unités de puissance étaient limitées à 4 en 2017 pour 20 courses, il n'y en aura plus que 3 en 2018 pour 21 courses.
Chez Mercedes et Ferrari, les blocs V6 Turbo Hybrides sont présents dans 3 écuries chacune. Ils trustent donc le haut du classement avec un avantage pour Mercedes et 2 570 tours contre 2 410 pour les blocs italients. Chez le losange, il y a également 3 écuries, même si Red Bull les badgent TAG Heuer. Les blocs français ont parcouru 2 177 tours, le grief revenant à McLaren qui a peu roulé comparativement aux autres écuries.
Enfin, équipée du bloc Honda, Toro Rosso réalise une performance de choix avec 822 boucles. Rappelons qu'il s'agit d'une première pour la Scuderia Toro Rosso qui n'est plus un client d'un motoriste, mais bien l'écurie d'usine avec son moteur Honda.
[/vc_column_text][vc_single_image image="43072" img_size="full" onclick="link_image"][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]
Qui a établi la meilleure VMAX ?
Bien que la VMAX n'est que peu de crédit sur la vélocité des monoplaces, cela reste une donnée intéressante. Si la Haas est en haut de la feuille avec 336,4 km/h, on peut déduire une monoplace pauvre en charge aérodynamique. Ce qui pourrait l'handicaper sur des circuits plus techniques. Mais encore une fois, il est difficile d'interpréter ces chiffres, tant les charges carburant, les charges des ailerons et l'utilisation des gommes Pirelli influencent cette hiérarchie.
La McLaren a été chronométré 12 km/h plus lentement que la Haas. Mais le châssis de Woking est réputé pour être l'un des meilleurs. Cette lutte prendra fin dès le premier Grand Prix d'Australie, où le drapeau à damier sera seul juge.
[/vc_column_text][vc_single_image image="43073" img_size="full" onclick="link_image"][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]
Conclusion
Établir une hiérarchie est presque impossible, même si une tendance se dégage. De l'aveu-même de certains pilotes, comme Fernando Alonso, peu de surprises sont attendues à Melbourne. Si Mercedes, Ferrari et Red Bull représentent le haut du tableau des scores, la lutte s'annonce serrée derrière.
Renault s'est donné un plan sur moyen/long terme pour son retour au sommet, donc les noirs et jaunes ne tablent pas sur des podiums réguliers, ni même la victoire. Chez Force India, qui est la 4ème force du plateau depuis 2 saisons, c'est l'inquiétude du paddock. L'écurie est sous le coup d'un rachat, l'investissement et le développement hivernal a-t-il été à la hauteur ?
Les Williams et McLaren vont-elles s'affronter comme elles l'ont eu fait par le passé ? Certes la victoire n'est pas l'objectif, mais il sera intéressant de voir qui régresse et qui progresse. Quant à Haas et Toro Rosso, elles seront sous les flash des photographes, tant elles peuvent créer la surprise, sur les premières courses du moins.
On ne peut pas oublier Alfa Romeo Sauber dont le nom de l'écurie a évolué pour accueillir son sponsor principal. Il faut bien avouer que Charles Leclerc sera observé, lui qui ne luttera plus pour la victoire, une autre facette de sa carrière qui débute.
Source : Formula1.com
[/vc_column_text][vc_single_image image="43074" img_size="full" onclick="link_image"][/vc_column][/vc_row]