Dans le Groupe Volkswagen, Audi a confirmé son arrivée en F1 dès 2026 et on attend la validation du projet de Porsche. En revanche, du côté de Munich, BMW ne suivra pas l'exemple de ses rivaux allemands.
Audi a déjà validé son ticket d'entrée en F1 à partir de 2026, et probablement avec une implication avec Sauber dès 2024. Quant à Porsche, l'échec des négociations avec Red Bull va obliger la firme de Stuttgart à trouver une autre alternative.
BMW, toujours pas intéressée par la F1
Le programme d'usine et d'envergure pour BMW va passer par l'Endurance avec le programme LMDh, dont l'équipe Rahal Letterman Lanigan Racing va en avoir l'exploitation dans les championnats IMSA dès 2023 et FIA WEC dès 2024 (avec les célèbres 24 Heures du Mans). Mais la F1 n'est absolument pas envisagé par la firme à l'hélice.
Andreas Roos, le patron du programme Motorsport de BMW, a insisté : "Nous ne sommes absolument pas intéressés par la Formule 1 pour le moment. Nous devons être réalistes", a-t-il déclaré à motorsport-total.com. "Pour participer à la Formule 1, vous devez investir beaucoup d'argent."
"Et avant d'obtenir un retour sur investissement, vous devez avoir du succès pendant une longue période. Pour l'instant, nous sommes satisfaits de l'ensemble des projets dans lesquels nous sommes engagés" constate-t-il.
"Nous sommes déjà plongés dans l'électrification et la transition vers les énergies nouvelles, et Le Mans est parfait pour cela. Nous n'avons pas besoin d'attendre que la Formule 1 prenne cette direction en 2026", a ajouté Roos.
Pendant ce temps, on pense qu'Audi prévoit d'annoncer cette semaine qu'elle va collaborer avec Sauber pour la saison 2026 et au-delà, ce qui impliquerait un rachat de 75 %. Le sponsor-titre, Alfa Romeo, a déjà annoncé son départ à la fin de 2023. Selon certaines rumeurs, Alfa Romeo pourrait faire équipe avec Haas à partir de 2024.
"Je suis complètement ouvert à tout", a déclaré le PDG d'Alfa Romeo, Jean-Philippe Imparato. "Il n'y a absolument rien qui soit défini pour 2024", a-t-il ajouté. "Aujourd'hui, je suis concentré sur 2022 et 2023 et dans les prochains mois, nous serons prêts à étudier les options pour 2024, 2025 et 2026. Ce qui est très clair, c'est que nous ne serons jamais avec un autre moteur que Ferrari si nous restons en Formule 1."