Boris Johnson, à la tête du gouvernement britannique, a fait un pas vers le Grand Prix de Grande-Bretagne et les équipes basées au Royaume-Uni.
Alors que les mesures de quarantaine ont été annoncées par Boris Johnson, un certain nombre d’exemptions sont autorisées. Le déconfinement du Royaume-Uni doit se faire progressivement dès le 1er juin. Parmi les mesures, les personnes ayant voyagé à l'étranger ont l'obligation de faire une quarantaine de quatorze jours. Cette situation pourrait mettre à mal le Grand Prix de Grande-Bretagne, qui doit avoir lieu sur le circuit de Silverstone. Pire, il met à mal l'ensemble de la F1 puisqu'une grande partie des équipes sont basées sur le sol britannique.
Seulement, si la F1 ne fait pas partie des exemptions, elle reste un sujet important pour le Premier Ministre britannique. The Times rapporte que les ministres ont été invités à faire en sorte que les courses puissent avoir lieu, à la demande expresse de Boris Johnson, qui serait personnellement intervenu sur le dossier.
La F1 de retour en piste prochainement ?
Les dernières informations rapportent que le gouvernement autrichien devrait autoriser les courses de F1 sur le Red Bull Ring, à huis clos, avec le minimum de personnel. Deux courses sont envisagées en Autriche, les 5 et 12 juillet prochain. Silverstone doit accueillir les deux courses suivantes, les 26 juillet et 2 août. Mais le circuit britannique pourrait voir ses courses reportées au mois d'août, laissant sa place à la Hongrie ou au grand retour de l'Allemagne.
Liberty Media se retrouve dans une situation inédite, qu'aucun propriétaire de la F1 n'a connu. Courir à huis clos va obliger la F1 à payer l'ensemble des coûts, que ce soit pour la location de la piste pour le Grand Prix ou encore les frais d'organisation. Jorn Teske, directeur général du circuit de Hockenheim, explique que "le modèle de financement actuel de la F1 ne fonctionne plus dans des conditions spéciales''.