Quand la F1 a décidé d'opérer une révolution du concept de sa monoplace, elle a présenté une vision des monoplaces via un modèle à l'échelle 1. Si bien que beaucoup pensaient que toutes les F1 en 2022 seraient proches visuellement et en performances, ce ne devrait pas être le cas selon Ross Brawn.
Ross Brawn a tenté d'apaiser les craintes concernant la nouvelle génération des monoplaces. La F1 ne deviendra pas une formule monotype, même si la FOM et la FIA ont tenté de restreindre certains domaines, il y a encore des zones à travailler pour les ingénieurs.
Brawn écart l'idée de F1 trop similaires
Le principal objectif de la F1 pour la prochaine génération des monoplaces, qui sera révélée par les équipes au cours du mois de février, est d'améliorer les courses avec un aérodynamisme plus réglementé de type "effet de sol" au cœur du concept. Le but est permettre aux pilotes de pouvoir se suivre, sans trop dégrader leurs pneus, et pourquoi pas leur offrir plus de possibilités d'attaques et de dépassements.
"Dès que nous avons présenté les nouveaux règlements, les ingénieurs nous ont dit que nous avions été trop restrictifs", a déclaré Ross Brawn au journal italien Autosprint. "Au fur et à mesure que les ingénieurs ont exploré toutes les possibilités, ils ont réalisé qu'il sera plus facile que la première impression d'avoir des solutions différentes."
Certains, cependant, craignent que les règles soient si restrictives que toutes les voitures seraient fondamentalement les mêmes.
"Le retour que nous avons maintenant est qu'elles seront toutes des voitures différentes les unes des autres, et différentes du modèle que nous avons présenté aussi", a-t-il insisté. "Tant que nous sommes capables de contrôler les zones critiques, sans qu'aucune solution ne diffère beaucoup de notre concept, nous pouvons toujours avoir cette différence qui est si bonne pour la Formule 1."
De cette manière l'ancien propriétaire d'équipe et patron technique de Ferrari insiste sur le fait qu'il est "très heureux" de la façon dont 2022 se dessine.
"Ce que nous avons est une plateforme pour l'avenir", a déclaré le britannique de 67 ans. "J'admets qu'il peut y avoir un peu de disparité dans les performances au début, parce que tout le monde va essayer ses différentes solutions. Mais je pense qu'une fois que tout le monde aura bien digéré les nouvelles réglementations, celles-ci constitueront une très bonne plateforme pour nos objectifs."