A jamais liées, les carrières de Jules Bianchi et Charles Leclerc sont indissociables tant l'amitié et la complicité des deux pilotes est évidente. Malgré la disparition de Jules Bianchi, Charles Leclerc n'a jamais pensé à stopper sa carrière.
Jules Bianchi était le parrain sportif de Charles Leclerc, le premier ayant aidé le second à débuter sa carrière, il est difficile d'évoquer l'un sans penser à l'autre.
Charles Leclerc en voulait pas arrêter
Quatre ans après ce douloureux mois de juillet 2015 où l'on devait dire adieu à Jules Bianchi, Charles Leclerc est revenu sur ce moment de sa carrière, interrogé par la BBC.
"Je ne pensais pas qu'il était temps d'arrêter ma carrière à cause de cela. Dès le début quand vous pratiquez ce sport, vous savez à quel point c'est dangereux. Ce ne sera jamais un sport sans danger. Bien entendu les voitures sont de plus en plus sûres mais quand vous roulez à 340 km/h ce ne sont pas les meilleures conditions de sécurité. Je le savais dès le début et je voulais continuer pour lui parce qu'il m'a appris beaucoup de choses."
Charles Leclerc est devenu titulaire au sein de la Scuderia Ferrari après sa première saison en F1 seulement. Ses années en formule de promotion dans le giron de la Ferrari Driver Academy auront prouvé que Maranello ne s'était pas trompé. Ils ne s'étaient pas non plus trompés en enrôlant Jules Bianchi qui n'a pas bénéficié du même timing favorable, il fut titulaire deux saisons chez Marussia, un contrat chez Sauber fut évoqué mais il était presque évident qu'il aurait enfilé un jour la combinaison rouge.
"Il m'a toujours poussé en avant et m'a aidé dans mon pilotage et la seule chose à laquelle j'ai pensé lorsque cela s'est produit, c'est que je devais faire les choses au mieux pour le rendre fier."
Ce qui impressionne les médias est sa facilité d'adaptation, sa disponibilité ou encore le fait que Charles Leclerc n'est pas l'arrogance ni l'ego démesuré de certains autres lorsqu'ils sont arrivés en F1.
"Je suis à peu près sûr que cela vient d'eux [NDLR : Jules Bianchi et Hervé Leclerc, son père décédé en 2017]. Je ne pense pas avoir jamais été arrogant ou quoi que ce soit du genre, je suis au naturel, c'est ma façon d'être. Je crois honnêtement que c'est la voie à suivre."