Max Verstappen, Fernando Alonso, Lance Stroll... les pénalités ont plu ce dimanche à Suzuka. Charlie Whiting justifie les pénalités attribuées... ou non !

Le premier pénalisé ce dimanche a été Max Verstappen. Le pilote Red Bull a reçu cinq secondes pour avoir rejoint la piste d'une manière dangereuse.

Charlie Whiting a souhaité clarifier la situation concernant cette pénalité. "Il faut que vous rejoigniez la piste en toute sécurité, et Kimi Räikkönen était là et il l'a poussé hors de la piste'', indique-t-il.

Concernant l'attaque de Sebastian Vettel sur Max Verstappen, Charlie Whiting est clair : "aucun pilote n'est à blâmer''.

Concernant Fernando Alonso - Lance Stroll, le directeur de course de la F1 justifie les deux pénalités données par les commissaires.

"Je pense que les stewards ont estimé que ce que Fernando Alonso a fait était parfaitement clair. Il a coupé la chicane, a rapidement traversé le gravier et est revenu en piste avec un avantage. Je pense que c'était assez clair qu'il a pris l'avantage en quittant la piste. Les commissaires ont cependant estimé que Lance Stroll a en fait forcé Fernando Alonso à quitter la piste [...] Ils ont estimé que chaque pilote devrait se voir imposer une pénalité de cinq secondes pour deux infractions distinctes'', déclare-t-il.

Le cas Kevin Magnussen

Le pilote danois ne s'est pas fait que des amis sur les réseaux sociaux. Beaucoup de commentaires négatifs sont apparus après sa manœuvre sur Charles Leclerc. Pour certains, c'est la goutte de trop. Pourtant, il n'a reçu aucune pénalité.

Charlie Whiting s'est également expliqué sur cette prise de décision des commissaires.

"Si vous analysez cela très attentivement, vous verrez deux voitures qui arrivent sans que Kevin Magnussen ne bouge. Charles Leclerc le rattrape, il décide d'aller à droite et au même moment - sur la vidéo il y a une différence d'image - puis Kevin Magnussen se déplace. Je pense qu'il est impossible de dire que Kevin Magnussen l'a bloqué. Il a pris cette décision avant, le temps de réaction entrant en jeu'', souligne-t-il.