Il y a quelque temps, la rumeur de l'arrivée d'une nouvelle équipe dans le monde de la F1 faisait surface. Christian Horner précisait à Auto Motor und Sport que plusieurs personnalités du paddock avaient été contactées pour y travailler.
Selon le média allemand, basée en Angleterre, les fonds de cette nouvelle équipe proviendraient de Chine. Et cela semble se confirmer. Bronze Fortune Limited vient de changer de nom auprès des autorités anglaises le 20 juin 2017. China F1 Racing Team Limited vient de naître.
Le document précise qu'il s'agit pour l'instant d'une société constituée en actions à responsabilité limitée, ayant son siège social situé en Angleterre et au Pays de Galles.
Bronze Fortune Limited aurait pour actionnaire John On Kin Tse, qui aurait en lien direct avec Media Asia Group Holding. En effet, l'homme détenait en 2014 4,79% de cette dernière société. Depuis cette date, il n'apparait plus dans les rapports annuels de la holding.
Pour revenir sur Bronze Fortune Limited, depuis sa création, le directeur est Michel Orts. Ce dernier est avocat sur la Côte d'Azur, à Nice. Il a été aussi pilote entre 2003 et 2010. On peut voir aussi la présence d'Edi Gay. L'homme d'affaires italien a été pilote en 2004, courant différentes courses de GT. Ce dernier a été résigné en 2014.
La société serait ainsi domiciliée sur les Îles Vierges Britanniques, là où est domicilié Sun Great Investments Limited, autre société détenue par John On Kin Tse. Si on regarde la Company House, le siège social est à Londres, au Palladium House.
Cependant, Michel Orts serait l'actionnaire de l'équipe China F1 Racing Team si on en croit les informations parue sur Endole.
Deux nouvelles équipes, le souhait de la FIA
Jean Todt, Président de la FIA a également confirmé cette rumeur. Le français s'est exprimé devant les journalistes lors de la conférence sportive de la FIA à Genève.
« Pour l'instant, nous avons 10 équipes, l'idée est d'avoir 12 équipes » indique-t-il. « Donc nous avons une opportunité, si nous avons un ou deux nouveaux arrivant très solides. Il y a toujours des rumeurs, mais nous avons de l'intérêt de certaines équipes ».
Mais ces candidats doivent être sérieux. Arriver en F1 n'est pas une mince affaire, comme le démontre le dernier arrivant Haas. Pour cela, la FIA va faire très attention à la solidité notamment financière des candidatures. Un processus qui prend du temps, là ou les nouvelles équipes ne prendront pas leur premier départ en 2018.
« Il s'agit d'une sorte de vérification pour voir qui sont les acheteurs potentiels. Si c'est un grand fabricant, c'est facile, si c'est un indépendant, il faut faire plus attention. Et puis, une fois que vous êtes sûr d'avoir un véritable intérêt, et une fois que vous êtes sûr que les gens sont capables, comme c'était le cas avec Haas, par exemple, nous sommes plus tendres », explique Jean Todt.