Conférence post-qualifs à Jeddah : Pérez, Leclerc et Alonso

Sergio Pérez a décroche la deuxième pole positon de sa carrière et également la deuxième ici à Jeddah, consécutivement après celle de 2022. Sergio Pérez, Charles Leclerc et Fernando Alonso ont répondu aux questions post-qualifications.

Comme le veut le protocole du déroulé du meeting d'un Grand Prix, les trois pilotes sont conviés à la conférence post-qualifications pour répondre aux questions du maître de cérémonie, Khali Beschir et des journalistes présents.

Jeddah, post-qualifs : Pérez, Leclerc et Alonso

Sergio Pérez

Checo, de nouveau en pole position à Jeddah !

C'était difficile. La Q3 a été délicate, surtout après ne pas avoir fait le deuxième tour. Ce premier tour était très bon, vous savez, il était très propre, vraiment très propre. On sent vraiment tous les mouvement des voitures dans cet endroit et maximiser ce tour était très important, parce qu'avec le problème que nous avons eu dans le dernier tour, c'était très important parce que la piste s'améliorait.

Jusqu'où pensez-vous que Max puisse remonter, demain ?

Je pense que nous avons une bonne voiture de course. Je pense que c'est là que nous sommes probablement un peu meilleurs que la concurrence. Notre voiture, notre rythme de course, était très fort vendredi, donc nous verrons. J'espère pour l'équipe que nous pourrons revenir et obtenir un maximum de points, car ces week-ends sont très importants. La compétition est de plus en plus serrée. Il est donc important de pouvoir maximiser le nombre de points.

Avez-vous des inquiétudes quant à la fiabilité, compte tenu de ce qui est arrivé à Max ?

Il y a toujours des problèmes de fiabilité, surtout ici. Il est si facile d'endommager les voitures et en fin de compte, il y aura toujours des problèmes de fiabilité. Mais j'espère que ce ne sera pas le cas demain.

Charles Leclerc

Malgré la pénalité de 10 places, comment cette performance vous encourage-t-elle ?

Sur le tour, je suis très, très content. C'était vraiment à la limite. D'un autre côté, j'ai l'impression que Red Bull est très loin devant. Et c'est notre objectif, de les battre. Il y a donc encore beaucoup de travail à faire. Cela dit, je pense que c'est un peu mieux que ce à quoi nous nous attendions pour cette séance de qualification. Nous nous attendions à être un peu plus loin. Mais il y a encore beaucoup de travail à faire.

Êtes-vous inquiets du rythme de la Mercedes de Russell ?

Je commence à l'arrière, donc je dois d'abord atteindre ce niveau avant de me préoccuper de quoi que ce soit. Mais disons que je n'ai rien vu qui m'inquiète de la part de George. Je pense que c'est plutôt le rythme de Red Bull qui est très, très impressionnant. Et le rythme de Mercedes est plus ou moins en ligne avec le nôtre, je pense.

Vous avez travaillé sur les Medium ce samedi matin, est-ce en vue de la course, le podium est-il jouable pour vous ou Sainz ?

Je pense que pour Carlos, c'est tout à fait possible. De mon côté, je pense que ce sera un peu plus difficile, surtout quand j'arriverai dans les voitures de tête, parce que là, le rythme de course est très similaire à celui de tout le monde. Ce matin, nous avons fait quelques tours sur les Medium pour avoir un peu plus d'informations, mais ce n'est pas comme si nous sacrifiions une grande partie de notre rythme de qualification pour notre rythme de course demain.

Cependant, notre rythme de course semble meilleur qu'à Bahreïn. Je pense donc que nous serons un peu meilleurs sur ce point. Mais oui, pour moi, nous sommes encore trop loin en qualifications par rapport à ce que j'aimerais être, surtout par rapport à la Red Bull.

Fernando Alonso

Première ligne pour vous demain, comment était votre tour de qualification ?

Oui, c'était bien. Ce qui est sûr, c'est que nous n'avons pas beaucoup progressé entre la Q2 et la Q3. En Q2, nous étions en tête avec 1'28"7, et nous avons plus ou moins répété le même tour en Q3, donc il nous manque encore un peu ce saut de Q2 à Q3 pour suivre l'évolution de la piste. Mais, oui, dans l'ensemble, je pense que nous devons être très heureux. Nous partons de la première ligne de la grille, pour la deuxième course, sur un circuit très différent de celui de Bahreïn. Donc oui, je pense que ce week-end a été très positif pour l'équipe.

Fernando, à part le départ et le premier virage, y a-t-il une autre chance que vous puissiez battre Pérez ?

Je ne pense pas. Je ne veux pas paraître pessimiste, mais si nous voyons le rythme tout au long du week-end en essais libres, nous voyons la course de Bahreïn, nous devons être honnêtes avec nous-mêmes et savoir que Red Bull est un peu en avance sur tout le monde. Ce n'est donc pas, disons, l'objectif de demain, vous savez, de se battre pour la victoire contre Pérez.

Mais comme je l'ai déjà dit, la Formule 1 n'est pas une mathématique exacte, vous savez, tout peut arriver et aujourd'hui personne d'entre nous ne mettra Verstappen P15, vous savez, mais ces choses arrivent parfois. Donc, pour nous, le plus important est de marquer des points. Nous démarrons les deux voitures dans le top 5. Nous essayons de terminer les deux voitures dans le top 5 et de continuer à accumuler des points pour le championnat des constructeurs. C'est l'objectif principal d'Aston Martin cette année.

Fernando, comment vous sentez-vous ? C'est la folie en Espagne en ce moment. Que répondez-vous quand on dit que vous avez une Red Bull verte ?

Je me sens bien. Évidemment, je suis arrivé à Jeddah avec des doutes sur notre performance à Bahreïn. C'était très bien, mais nous avons fait nos essais hivernaux à Bahreïn et la première course à Bahreïn, nous n'avons pas testé les nouvelles voitures sur d'autres circuits, il était donc important de venir à Jeddah et de voir si nous continuions à être forts dans le classement. Donc, vous savez, se sentir à nouveau compétitif, ici, évidemment, est un énorme soulagement pour l'équipe.

Et c'est, encore une fois, une motivation supplémentaire pour tout le monde dans l'usine de continuer à pousser parce que la voiture semble être performante dans toutes les conditions. Et puis pour la première ligne, je ne pense pas, comme je l'ai déjà dit jeudi, je ne pense pas qu'on puisse nous comparer à Red Bull. Je pense qu'elles sont très différentes. Red Bull a dit que les voitures étaient les mêmes, mais elles sont très différentes.

Gaël Angleviel

Mon aventure avec les sports mécaniques commence au Monte-Carlo 1987. De rédacteur à auteur, l'écriture est le moteur de ma passion.

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