Le directeur de l'écurie Renault a dressé le bilan de la mi-saison de la formation au losange, non sans dépeindre les difficultés que connaît la structure française, classée seulement 6ème du championnat des constructeurs avec 39 points.
Le bilan de mi-saison est mitigé pour Renault : malgré l'annonce de l'arrivée d'Esteban Ocon dans le second baquet français, le constructeur rit jaune. La faute à une monoplace peut-être de mal équilibrée, malgré l'apport d'un budget conséquent et l'arrivée cette saison de Daniel Ricciardo.
Cyril Abiteboul se confie sur la position de Renault
Interrogé par la presse lors de la traditionnelle conférence du vendredi, Cyril Abiteboul l'assure : "L’équipe n’est pas là où elle voudrait être." Une affirmation doublée d'un constat alarmant pour l'écurie française, elle qui espérait se battre à nouveau pour la quatrième place au championnat des constructeurs comme l'année passée : "C’est une très claire régression par rapport à l'année dernière : moins de points, une moins bonne position au championnat."
"Nous savons ce qui nous manque"
Abiteboul a cependant souligné l'efficacité du nouveau moteur Renault, plus puissant comme cela a déjà été affirmé avant la pause estivale, tout en dressant un cahier des charges pour la fin de la saison de l'écurie : "On a une belle line-up et nous avons fait de gros progrès en termes de puissance moteur, comme démontré dans les lignes droites des circuits à haute vitesse cette saison. Nous savons ce qui nous manque : de l’appui aérodynamique et un meilleur package aérodynamique, c’est notre objectif principal actuellement."
Quand on lui demande si le constructeur français est en mesure d'investir en conséquence pour la suite, Abiteboul répond qu'en raison du plafond budgétaire prévu pour 2021, il est impossible de faire mieux : "Il est déjà trop tard. Nous devons donc continuer avec ce que nous avons, accepter ce challenge et la difficulté sans faire d’excuse afin d’être plus compétitifs en 2021."
Nicolas Farmine, avec Matthieu Mastalerz