Davide Brivio (à gauche sur la photo) est le transfert de cet hiver. A la tête de Suzuki, championne en MotoGP la saison passée, il rejoint Alpine en F1.
Arrivé en MotoGP en 2001, après un passage en Superbike, Davide Brivio va découvrir un nouvel univers en 2021, en devenant directeur sportif de l'équipe Alpine. Mais ce changement n'est pas sans déstabiliser celui qui a ramené Suzuki au titre MotoGP.
"Pour être très honnête, ma responsabilité était beaucoup plus large, pas plus large en termes de responsabilité, mais ce que je faisais effectivement était beaucoup plus'', explique-t-il à Crash.net.
"Étant dans une entreprise beaucoup plus grande, il y a de nombreux rôles comme les ressources humaines, ou les cabinets juridiques qui s'occupent des contrats, des départements marketing et de communication. Chez Suzuki, l'organisation était plus petite et, en gros, je parcourais tous ces secteurs. Ici, ils sont très bien organisés à travers chaque secteur''.
Alpine dispose d'une équipe à trois têtes : Laurent Rossi qui dirige la marque, Marcin Budkowski qui est le directeur exécutif de l'équipe F1 et Davide Brivio qui assure la direction sportive.
"Au niveau des responsabilités, je fais partie de l'équipe dirigeante, et dans ce cadre, avec Laurent et Marcin, nous avons la responsabilité de diriger la partie opérationnelle. Il s'agira de faire les plans pour l'avenir, de décider où nous voulons aller, de répartir les différentes fonctions et les différents rôles. Ce sera aussi le moment de prendre des décisions, d'élaborer des stratégies'', ajoute-t-il.
MotoGP et F1, un sport d'équipe avant tout !
Davide Brivio a dirigé l'équipe Yamaha en MotoGP de 2001 à 2010 avant d'être consultant pour l'équipe de Valentino Rossi. En 2013, il rejoint Suzuki qu'il quitte à la fin de la saison passée. Quitter le pinacle du deux roues pour celui de la monoplace, des similitudes existent entre ces deux mondes.
"J'ai beaucoup de choses à voir et de nombreuses informations, de nombreuses questions que je pose. Bien sûr, c'est très excitant, toute la technologie derrière, toute l'organisation derrière la F1 par rapport à mes expériences précédentes. Il y a des similitudes d'une certaine manière."
"C'est un sport d'équipe, il y a des sportifs, des pilotes qui ont des problèmes similaires et les ingénieurs font le travail, planifient les essais et installent la voiture, etc. Bien sûr, c'est une organisation plus grande, plus de paramètres, plus de pièces et tout est amplifié, ce qui rend intéressant d'apprendre et de comprendre autant que je peux'', conclut-il.