Mattia Binotto a été le fusible utile pour la Scuderia Ferrari et l'ingénieur a été contraint de remettre sa démission. Mais avec un tel CV et son expérience, il est évident que la concurrence s'intéresse à lui.
Il se pourrait bien que Mattia Binotto ne doive pas longtemps ronger son frein chez lui à regarder les Grands Prix de F1 à la TV. Avec son expérience, son talent et les quelques années passées (28) chez Ferrari, cela va forcément intéresser la concurrence.
Binotto intéresse déjà la concurrence ?
La Scuderia Ferrari n'aura désormais plus d'excuses dans son futur organigramme et dans son plan de reconquête des titres mondiaux (qu'elle attend depuis... 2008), après avoir écarté Mattia Binotto. On imagine qu'en interne à Maranello, la guerre des clans et la politique menée par le directoire a encore eu raison d'une vraie stratégie de stabilité sur le long terme.
"Binotto et le président de Ferrari, John Elkann étaient comme l'eau et l'huile", a déclaré le journaliste italien Leo Turrini à Radio24. "Quand le président de Ferrari perd la confiance dans le patron de l'équipe, cette issue est logique".
Évincé de la tête de Ferrari, Mattia Binotto pourrait rebondir ailleurs, la presse italienne évoque déjà des pistes possibles. Turrini a déclaré qu'il pensait que l'Italien de 53 ans était déjà en pourparlers avec Audi, la marque allemande appartenant à Volkswagen devant reprendre Sauber à partir de 2026.
"Binotto va bientôt commencer à travailler avec la concurrence", prédit Turrini. "Je sais qu'il est en pourparlers avec Audi". La rumeur Mercedes, cependant, n'est pas non plus à écarter, après que la marque allemande ait signé ces dernières années plusieurs figures de Ferrari évincées, dont James Allison et Aldo Costa. Le Corriere della Sera pense également que le groupe Renault pourrait être intéressé par Binotto pour l'intégrer dans les effectifs d'Alpine.