Avec l'annulation du Grand Prix du Japon et le fiasco du Grand Prix de Belgique, les équipes vont faire des économies.
Le remaniement du calendrier est une bonne chose pour les équipes. La semaine passée, Liberty Media et la FIA ont publié un nouveau calendrier, révisé, avec une date en moins (et une en attente de confirmation, qui devrait revenir au Qatar). Initialement prévu avec 23 dates, le championnat 2021 compte une épreuve de moins.
Cette saison marque également l'introduction du budget plafonné à 145 millions de dollars. Avec 23 Grands Prix cette année, le plateau F1 disposait d'un surplus, l'article 2.3 du règlement technique se basant sur un calendrier de 21 courses. Pour chaque course en plus, les équipes reçoivent un bonus de 1,2 millions de dollars, soit 2,4 millions de plus pour la saison 2021 sur le budget plafonné.
"Si une épreuve d'une période de référence d'une année complète est annulée moins de trois mois avant la date proposée pour le début de cette épreuve (ou, le cas échéant, toute date reprogrammée), elle sera considérée comme ayant eu lieu dans la période de référence de l'année complète'', explique le règlement technique.
Le Grand Prix du Japon a été annulé tardivement, ce qui fait que les équipes bénéficie du bonus initial et pourront dépenser 147,4 millions de dollars en 2021.
De l'eau à l'or, un fiasco qui rapporte
Le Grand Prix de Belgique, qui a été un fiasco par sa gestion, a permis à quelques équipes de faire des économies. Si plusieurs ont dû réparer des voitures, à l'image de McLaren, Red Bull ou encore Ferrari. On estime à presqu'un demi-million de dollars les économies faites par les équipes lors du week-end belge.
Depuis le début de la saison, certaines équipes ont connu des frais imprévus, comme Mercedes et Williams avec l'accrochage à Imola, Red Bull avec les accrochages en Grande-Bretagne et Hongrie, Ferrari lors de la course à Budapest. Cette économie pourra être utile d'ici la fin de la saison.