Dimanche, lors du Grand Prix de Hongrie, personne n'a loupé l'incident survenu entre le pilote Red Bull Max Verstappen et le pilote Ferrari Kimi Räikkönen. De nombreux fans ont exprimé leur mécontentement contre les commissaires sportifs, à tort ou à raison. AMuS nous explique les raisons.
"Sa conduite n'a pas été correcte », lançait le champion du monde 2007 après la course, ajoutant un "pourquoi avons-nous des règles si les intendants peuvent décider ce qui est normal ou non. Il n'y a aucun intérêt à avoir des règles si elles ne sont pas appliquées tout le temps et pour tout le monde ». Du côté du pilote néerlandais, il déclare "j'ai défendu ma position ».
Maurizio Arrivabene a déclaré avoir soumis le double changement de trajectoire à Charlie Whiting pour une enquête. C'est là que commence l'affaire Verstappen-Räikkönen.
Selon le média allemand AMuS, Charlie Whiting a demandé à deux reprises aux commissaires sportifs, aidés sur ce Grand Prix par Alan Jones, de regarder cette affaire, une fois pendant la course et une autre fois après la course. Ce n'est qu'après les plaintes de Kimi Räikkönen à la presse que les commissaires ont jeté un oeil sur cette affaire en visionnant les tours 57 et 67 où le pilote Red Bull change effectivement deux fois de trajectoires.
Les commissaires ont jugé que le premier changement de trajectoire a été fait par Verstappen pour prendre au mieux son virage, le second comme une défense de sa position. Pour les commissaires, il n'y a eu qu'un changement de trajectoire.
Pourtant, si on regarde de plus près la seconde manoeuvre de Verstappen, on remarque qu'il va légèrement à gauche à 125 mètres du premier virage avant de retourner à l'intérieur 75 mètres avant le virage, donc dans la zone de freinage. Rappelons que la jurisprudence en la matière précise qu'un pilote ne doit pas changer de trajectoire dans la zone de freinage.
Cette affaire va soulever l'émoi sur un championnat où l'application des règles se fait d'une manière aléatoire, comme nous avons pu le voir avec l'affaire Rosberg.