Stefano Domenicali succède à Chase Carey à la tête de la F1 depuis le 1er janvier 2021 et l'ex-dirigeant de la Scuderia Ferrari s'attèle déjà à tous les sujets brûlants de la discipline. Y compris celui des problèmes des inégalités et de racisme.
Le nouveau PDG de la F1, Stefano Domenicali, a nié que la discipline avait un problème de racisme.
Domenicali ne perçoit pas en la F1 un problème de racisme
Interrogé par le Daily Mail sur un des sujets qui a occupé la campagne médiatique de Lewis Hamilton à propos des problèmes de racisme, d'inégalité, d'inclusivité, des droits de l'homme, Stefano Domenicali a répondu au Champion du Monde 2020 sur le fait que la Formule 1 ait un problème de racisme et d'inégalités qui persistent.
"Je ne perçois pas cela", dit-il. "Au moins, je ne vois pas cela par expérience personnelle. En vérité, c'est plutôt l'inverse. La Formule 1 a commencé dans certaines parties du monde (principalement l'Europe), mais elle s'est déplacée dans d'autres régions et le multiculturalisme se développe. Cette croissance est une valeur, un atout."
"Quand j'ai rejoint Ferrari en 1991, c'était à 99,9% italien. Ensuite, nous avons été rejoints par des personnes du Royaume-Uni, de France, du Japon, de Suisse et d'Allemagne, changeant en termes de culture et de couleur, offrant une possibilité incroyable de connaître des personnes différentes."
L'an passé, la F1 a mis en place la campagne #WeRaceAsOne pour lutter contre les inégalités, contre le racisme et promouvoir l'inclusivité. Le mouvement a été accompagné d'un logo arc-en-ciel présent sur toutes les monoplaces et les support de communication. En parallèle, la F1 a aussi instauré le mouvement "End Racism", un moment de soutien dédié à la lutte contre le racisme précédant la cérémonie des hymnes nationaux avant le début des Grands Prix.
Se mettre à genoux pour lutter contre le racisme, ces choses ont des significations différentes selon l'endroit où vous vous trouvez dans le monde. Il est important que ces gestes, qui doivent être respectueux de la sensibilité de chacun, soient appuyés par des actions, avec un contexte crédible.
Je veux discuter du genou à terre avec les pilotes. Nous ne voulons pas nous concentrer sur un seul geste. Il y a une grande plate-forme avant les courses et une communication autour du sujet, mais nous ne voulons pas la maximiser de manière politique. Nous voulons mettre en évidence des valeurs importantes pour le monde et pour la Formule 1.
Nous voulons avoir une bourse pour aider les personnes qui ne peuvent pas se permettre un certain degré d'études à entrer dans la Formule 1 et accorder l'accessibilité à tout le monde, pour amener plus de femmes à des postes de responsabilité.