Nous avons répondu à vos questions concernant le spectacle offert par la F1, dans un précédant article, voici la suite des questions auxquelles nous sommes fréquemment exposés. Voici nos solutions et réponses.
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Les griefs mettent aussi en lumière que les protagonistes de la F1 affirment que les bolides de la catégorie reine étaient devenus de véritables jouets. Malgré leurs cures d’amaigrissement en matière d'efficacité aérodynamique des deux dernières saisons, elles paraissent plus faciles à dompter.
Ceci est bien sûr un sujet sur lequel nous ne pouvons épiloguer, mais faisons confiance aux propos des intervenants de la F1, qui mettent en exergue et relatent l'arrivée dans les baquets à ces "babys pilotes" ou "loueurs de baquet".
L'accent de la conception de la voiture est porté sur sa capacité à être malléable, les motoristes ont aussi œuvré dans cette voie, pour apporter le minimum de réponse en force du propulseur, le tout pour obtenir souplesse et linéarité. la finalité étant de réduire la fatigue et les douleurs subis par le pilote et minimisant aussi les fautes de trajectoire.
Les nouvelles du Strategy Group F1 :
Les réformes entreprises vont dans le sens des vœux des fans, ils veulent des voitures plus puissantes, plus d'aérodynamique, des pneus plus larges à l'arrière, l'abandon de l'aide au départ et enfin l'emploi d'une boite six rapports.
Les monoplaces vont être élargies de 1800mm à 2000 millimètres pour la largeur totale, les ailerons avants et arrières se verront équipés de doubles plaques verticales à leurs extrémités devant le pneu, qui à terme devrait être semblable à ce qui existe déjà en Formule E ou IndyCar. Mais le grand aparté est le retour des ravitaillements en carburant qui seront certainement limités à deux maximum pour la course et à réaliser dans le même temps qu'actuellement, c'est-à-dire dans la moyenne des 3,5 secondes.
Cette réduction de masse des monoplaces d'au moins 50 Kg ( la perte ne doit pas être opérée par des pilotes plus légers ou par régimes divers) grâce à l'emploi d'une boite 6 rapports (plus légère) et d'autres sources d'allègement sont étudiés sans pour autant alourdir la facture de matériaux employés.
NDLR : Des recettes qui peuvent paraître simples à mettre en œuvre pour favoriser la création de monoplaces brutales, puissante et caractérielles qui vont durcir le pilotage, tout va dans le sens souhaité.
La physionomie de course pour le spectateur, se voit encore très souvent tronquée par des décisions de commissaires FIA et le commissaire-pilote concernant les incidents de courses.
Il est a noter que les sanctions sont bien moins nombreuses que leur sacro-sainte période du "c'était-mieux-avant" des années 80-90, alors que celles-ci distribuaient des drapeaux noirs et autres sanctions post drapeau à damiers.
Cet encombrant permis à points est de notre avis, le manque de discernement des commissaires sur les sanctions en corrélation avec l'incident, et imposent désormais des décisions sur tapis vert où des pilotes sont déchus de leur travail en piste.
Un travail mal récompensé, mais une sanction justifiée, car le déroulement de leur course sort du cadre du règlement sportif.
Ces pénalités craintes à chaque empoignade de carrosserie,qui signifient que les pilotes se sont auto-sanctionnés en abimant un pneu ou perdant des appendices aérodynamique.
Le fait de changer de commissaire-pilote consultant à chaque Grand Prix casse une synergie de groupe qui pourrait être acquise par le collège de commissaires quant à leurs prises de décision. Les pilotes redoutent-ils une sanction avant d'entamer un dépassement ou de pousser un peu son prédécesseur à la faute ? Si l'on en croit Romain Grosjean aux micros de Canal+, lui avoue "ne pas y penser". Quid des autres pilotes ?
Le non-respect des drapeaux bleus, en revanche, n'est que rarement sanctionné. Beaucoup de travail est à réaliser sur les sanctions diverses des pilotes et équipes lors des meetings de GP.
Souvent, nous lisons, dans les commentaires sur les réseaux sociaux, "Va t-en Bernie" "Le vieux à la retraite", mais savez-vous que l'argentier de la F1 a les mêmes visions que nous tous, il est également déçu du retour négatif de la part des spectateurs.
N'oublions pas que c'est grâce à cet homme que les équipes touchent sous forme de Prize Money, une somme calculée d'après leurs antériorités historique en F1 et surtout leurs classements au championnat en tant que constructeurs l'année écoulée.
C'est lui qui élevé la discipline au rang de sport mécanique le plus envié, fructifier et monétiser le produit F1 tel qu'il est aujourd'hui, sans que ces ressources financières déclinent.
Il est difficile de vendre un produit boudé par les consommateurs, des leviers (argumentaires) dont se servent les promoteurs de circuit, les chaînes TV diffuseur et sponsors de Grand Prix militent pour faire atténuer la note réclamée pour l'organisation d'un évènement par Monsieur Ecclestone, qui par nécessité de survie de la discipline, en protège les intérêts, par ricochets, les siens, il en est le garant.
Les retombés économiques pour les équipes sont calculées sur un pourcentage de recette de la FOM entre autres, Ecclestone n'hésitera pas à délaisser les circuits historiques de la discipline pour l'installer dans les pays pétroliers ou émergents, des pays où leurs promoteurs et gouvernements jouent plus au jeu d'enchères afin d’accueillir la F1, à telle date afin éviter qu'un voisin se l'accapare.
Mais savez-vous que les principaux responsables de cette situation sont la FIA et nous-même, le public. La FIA qui a suivi, sans mot dire, la mouvance des impliqués de la F1, qui ne voyaient que l'aspect marketing et économique du sport. Ils ont réussi à imposer leurs idées à l'instance sportive délaissant l'avis ou les envies du spectateur vis-à-vis de la F1.
Les constructeurs, eux, pour qui seul compte la représentativité et l'avis du client final achetant leurs produits (voitures de série), ils ont singé de s'accaparer la F1 à leurs fins, imposant des unités de puissance, des règlements techniques à leurs convenance économique et des choix pour le spectacle engagent le moins de ressources financières possible.
Ils voient eux aussi d'un bon œil l'arrivé dans le pinacle du sport automobile des pays qui ne soupçonnions pas un quelconque intérêt pour l’industrie automobile.
Nous avons tout de même bien moins de pouvoir, mais nous nous sommes acquitté des droits TV, des places des tribunes, de l'achat de produits dérives, de la consommation des médias (papier, TV, radio, internet...), nous sommes l'autre poumon de la F1, sans l'attrait constant du public, la discipline perdrait son aura, érodant sa notoriété mois après mois, années après années....
Saluez l'opération que le grand argentier de la catégorie reine a opéré, les dernières réflexions du Strategy Group ne sont pas arrivées sur la table par hasard, elles sont le fruit des différentes prospections du Britannique auprès de tous les acteurs concernés.
Tout ceci dans l'unique objectif que chacun propose selon ses compétences des solutions efficaces et rapides à mettre en œuvre, et nous saluons toutes les idées émises par ces personnes, bien sûr, en analysant chaque propositions hors du contexte, nous y trouverions à redire, mais nous préférons nous ranger derrière cette avancée qui nous remet les vrais ingrédients de la F1.
Chers Amis, nous allons tacher en quelques mots de vous décrire notre vision de la F1, enfin celle qui nous plairait.
Suite à la diffusion des dernières propositions du Strategy Group F1 et la pugnacité de Monsieur Ecclestone, nous sommes à l'aune de retrouver la F1 que nous désirons tous, ou les maîtres-mots sont : Le pilotage, les stratégies et le courage.
Nous irons bien sûr un peu plus loin dans nos désirs de changements, mais en premier lieu rappelons les propositions validées par le Strategy Group F1 le 15 mai 2015 :
- Pneus : pneus arrières plus larges de 360 à 420 mm et choix des composés de gomme laissé aux écuries par GP.
- Unité de puissance : Le possible abandon du débitmètre, l'augmentation de la puissance, l'embellissement du volume sonore, cela devrait permettre aux monoplaces, à l'aide d'autres idées de gagner 5 à 6 secondes sur un tour par rapport à cette saison. Il est question également du remplacement de la boite de vitesses de 8 rapports par une transmission à 6 rapports, l'abandon de l'aide au départ semi-automatique, une étude menée afin d'augmenter le volume sonore émis par le pot d’échappement, sans les gadgets proposés par le passé.
- Aérodynamique : La largeur des ailerons portée à 2000mm au lieu de 1650mm actuellement, la création de montants verticaux aux extrémités pour isoler le pneu du flux d'air direct. Des F1 au look plus radical.
- La Monoplace en général : Elle devra peser 50 Kg de moins ( 701 Kg actuellement).
Le Spectacle : Le retour des ravitaillements en carburant, et ce, dans le même timing moyen du remplacement des roues actuel (soit 3.5 - 4 sec).
Néanmoins tant qu'à reformer, il serait idéal de poursuivre plus profondément cette mutation, n'ayons pas peur d’espérer plus, concernant l'unité de puissance. Nous avons l'idée qu'en coûts limités, il serait possible de supprimer la batterie de stockage ERS.
Cela permettrait de fabriquer l’énergie électrique grâce au turbo MGU-H et la restituer en tout temps par le MGU-K qui ne deviendrait qu'un seul moteur de restitution d'énergie électrique, via le volant moteur, en tout temps.
Au diable l'utilisation de la puissance électrique de seulement 33.33 secondes au tour, il faut pour augmenter la puissance, prendre la décision du retrait du débitmètre, l'emploi des KW à l'instant T.
Concernant l'aérodynamique, plus de souplesse dans le règlement permettrait d'explorer de nouvelles voies, et une équipe en délicatesse moteur pourrait grâce à ce domaine essentiel, recoller au peloton de tête.
Le retour des ravitaillements, un nouvel artifice pour faire évoluer les stratégies d'équipe, mais la proposition nous semble illusoire de pouvoir effectuer un apport de fuel en 3 à 4 secondes, nous y voyons un danger pour cause de précipitation imposée et celui-ci intervenant en même temps que la monte de nouvelles roues en verrait son effet annihilé.
Toutefois, le retour de l'apport de carburant en course permettra de voir les pilotes prendre la piste avec des réservoirs plus ou moins pleins, avec les gommes qu'ils ont choisis pour leur week-end, ce qui constituer en soit de grande variable dans les stratégies.
Enfin, nous proposons que les équipes présentes en F1, fassent plier et ce n'est pas chose aisée, Bernie Ecclestone sur la justesse de la distribution des revenus et ce n'est que justice, car à chaque réforme du sport, les équipes, elles, doivent ce peu importe leurs statuts ou position au championnat pouvoir trouver une compensation après leurs engagements financiers.
Cela permettrait aux équipes même récentes de trouver leur place dans le sport d'une manière pérenne et de construire une nouvelle histoire de la discipline, car vivre sur le passé et en exploiter les noms célèbres, cette recette se sert qu'un instant, mais fini par user/abuser l'averti.